Aahhaha!
En avant pour le compte-rendu irlandais.
On a pas fait de photos, finalement. J'ai pas eu le temps de passer prendre un appareil photo avant la soirée (j'étais un peu pressé par le délai qu'on m'a imposé
) et j'avais supposé que ce TOURISTE d'Avincourt en aurait un. Mais non. Pas grave, la mémoire aura qu'à servir davantage.
On s'est donnés rendez-vous le jour même, un samedi dans l'après-midi, à Montréal pour 17h30. Nous aurions techniquement dû prévoir le tout la veille mais Blacktooth n'était pas certain de venir, ayant possiblement un autre engagement. Finalement, il a pu se libérer. C'qui m'a forcé à courir un peu.
J'ai rejoint Blacktooth devant le pub qu'il avait choisi; le
St-Bock. Environ une vingtaine de minutes plus tard, d'Avincourt nous téléphonait sur le portable de Blacktooth. Il s'était perdu, le pauvre petit.
Évidemment, de par nos fabuleuses directions, nous l'avons envoyé dans le mauvais sens.
Deux fois. En fait, au moment du premier appel, il était à environ trente mètres de nous mais personne ne l'a remarqué. Ça arrive, je suppose.
Bref, nous finissons par entrer au pub. Il est 18h17. Je dis ça pour avoir l'air de celui qui a maté l'heure pour faire un compte-rendu précis... c'est pas du tout l'cas, j'ai même pas d'montre. En fait, il était p'têtre 18h25.
Premier truc: d'Avincourt est vachement plus grand qu'il n'y paraît. Je parle de taille physique uniquement, hein, avant qu'il n'en fasse sa signature et que j'me fasse virer d'la piraterie.
Moi qui est habitué d'être le plus grand, Avi devait avoir quelques centimètres encore. Il aurait fait une excellente vigie, en fait. Ou un canonnier, pour peu qu'on lui coupe les jambes.
Nous avons donc débuté la soirée, correctement arrosée d'ailleurs de bières aussi différentes que nombreuses, par un toast au Communisme Triomphant. Mes camarades ne furent pas aussi enthousiastes que je l'espérais, Avi allant jusqu'à parler de capitalisme glorieux ou quelque chose de semblable. C'est ça le plaisir de trinquer entre gens aux positions assez opposées: chacun finit par balancer sa propre raison de porter un toast. Ce qui fait que y'a plus de toasts que prévu. Donc plus de bière.
Nous avons passé la soirée à discuter corsaires, piraterie, des passachaux, de la femme de Treviso, de Joe Dassin, des problèmes de consanguinité dans certaines régions du Québec, de comment Joe Dassin permet à de jeunes français émigrés aux USA de toucher des rencarts avec de jolies américaines, de bébés morts, de blagues sur l'Holocauste (à notre décharge, même pas une, ça m'a chagriné un peu, y'a rien qui me chauffe plus qu'un four d'Auswchitz), de jeune fille blanche disparue, de bières et d'une foule d'autres trucs.
Finalement Avi, qui devait nous quitter à 21h30 pour aller rejoindre un autre groupe d'amis dont l'un fêtait son anniversaire, Avi donc s'est rendu compte, à un moment précis de la soirée, qu'il était... 22h18 (cette fois, c'est pas pour me la péter, c'est Blacktooth qui lui a dit l'heure avec sa montre, oui, elle parle
).
Un problème que nous avons remédié par une série de pichets supplémentaires afin de noyer le remord d'Avi de ne pas être allé (ou de ne pas aller) à l'anniversaire de son pote. Bon, pour Blacktooth et moi, c'était davantage parce que nous aimons la bière et prendre un bon coup.
Nous avons décidé de quitter l'établissement vers 23h45 dans l'idée de prendre un morceau (les deux avaient faim, moi j'm'étais pris deux bons croque-monsieur sur place
) puis de retourner boire ailleurs. Finalement, en bons capitalistes qu'ils sont, ils ont décidé de choisir d'aller chez Mc'Do. Et moi, en bon anarchiste, j'ai décidé d'aller aider un établissement local qui vend un excellent kebab à survivre!
...
Bon, c'est faux. Je déteste le kebab. J'ai fini chez Mc'Do avec les deux autres.
C'est avec une certaine honte que j'ai finalement commandé un Mc'Flurry parce que y'a rien de mieux que de la crème glacée et des biscuits avec plusieurs pichets de bière.
Si ce n'est du lait au chocolat et d'la poutine. Mais ils n'en servaient pas.
Nous sommes ensuite retournés au même endroit, le St-Bock, parce que les deux autres établissements à moins de deux minutes de marche de l'endroit ne plaisaient pas à Blacktooth.
Ah, j'oubliais, petite parenthèse pour jouer au mec trop bien et ultra branché quoiqu'un peu ivrogne, la serveuse m'a reconnu. Elle me fait: "oh, toi, je t'ai vu au Bilboquet" (un pub dans ma ville, pas du tout près de Montréal
). Alors moi, je la reconnais bien évidemment (une histoire salace de strip poker derrière tout ça, dommage elle s'en souvenait pas). Alors pendant que Blacktooth et Avi fument le calumet de la paix qui est venu sceller le premier PNA Piastreux - Francs Marins (non, les Piastreux, m'assassinez pas...c'est Blacktooth qui a tout fait...
), j'en profitais pour draguer un peu la serveuse.
Finalement, j'suis franchement d'bonne humeur. En plus d'avoir rencontré Avi, qu'est vraiment un mec bien (si ce n'est un camarade, il n'apprécierait pas le titre
), j'ai pu obtenir le numéro de portable de la serveuse.
Ah oui. Et voir Blacktooth. Qu'est aussi un sacré gars.
L'bonsoir chez vous,
'Sko.
N.B:
Phrase mémorable de la soirée, par Avi à mon propos:
C'EST UN MONSTRE!
N.B 2: Je lui laisse le plaisir de vous faire son propre compte-rendu et de vous parler de "La Corsaire".