BONNE ANNEE !!!!

bonne annéeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Bonne année à toutes et tous

Bonané à tous. (pour ceux qui croient encore qu'une bonne année en Sarkozie est possible)

Pour tous les autres : Joyeuses Révolutions !

Ouai, tout pareil que vous

Joyeuses Paques !

Et une heureuse St glinglin

Bonne année à tous!

bonne année à tous!

Trévis' comment a tu osé oublier la saint Smity?

Adam Smith, prophète du grand capital...

*aiguise couteaux et faucilles*

UNe petite chanson pour vous souhaiter Bon Anus et Meilleurs NOeuds...



Bonne année Bonne année Bonne année
On s'en fout des arabes des clochards et des pédés

Bonne année Bonne année Bonne année
Je vous souhaite de gros profits financiers

Bonne année Bonne année Bonne année
On s'en fout, il faut tout exploiter

Bonne année Bonne année Bonne année
Je vous souhaite de bien consommer

Bonne année Bonne année Bonne année
La danse ne fait que commençer




Je vous souhaite une année où vous resterez humains malgré ce monde de dingues, avec beaucoup d'amour.

Pietro-Luigi De Treviso a écrit:

Mais tout simplement parce que Smith ce n'est pas un Saint !!!! Smith, c'est Dieu !!!

J'aime quand tu me parle comme ça

Pleins de bonheurs tout ça. Et surtout que cette année soit riche en inspirations et projets !!

Bonne bourre ....et le reste........ahahah

Putain de bordel à cul, j'avais oublié de vous souhaiter la bonne année ici

Boun anat!

Bonne année, et surtout bonne santé. (putaniou, deuxième journée de neige à Toulouse, c'est du délire!)

Lu ailleurs...

Bonne année , bonne année , tu parles !
Je sais pas pour toi, mais moi y’a encore fallu me farcir une branche de la famille que j’ai pu éviter pendant 20 ans . Cette année , par contre,j'ai pas pu y échapper : « Sed lex dura lex » me voilà invité autour d’une table de bon goût décorée par GIFI,
Jouissant des commentaires passionnés sur notre super éxcité volant qui font les choux gras de notre presse intègre ,ça avait bien commencé avec l’apéro et ça jabotait sinon avec élégance, du moins avec retenue.
Le kir pétillant coulait déjà à flot, les yeux brillaient et la buée collait aux verres.
Nous les Bretons on a de la chance d’avoir des familles comme ça.
Je te dresse le tableau de la table.
Y’a l’oncle Prosper :- »Tsé ben, çui ké marié à la cousine par alliance de l’onc’ qui s’est remarié avec la tante du parrain de la sœur à Germaine qui travaillait à la Cooperl? »
Cherche pas, ça fait longtemps que j'm'y perd moi-aussi!
Enfin Prosper réputé pour son QI à mi chemin entre un sénateur UMP et un rappeur de banlieue difficile(je sais pas si tu as noté, mais les banlieues sont toujours riches ou difficiles, jamais normales) ne comprend pas tout ,et érige la pensée du nouveau riche de l’Elysé en paradigme et, ayant déjà arrosé la fin de l’année avec ses collègues de la coopérative porcine du Méné à coup de blanquette de Limoux de chez la « Vie pas Chère », un trop plein gazeux ponctuait sa dithyrambe d’un fumet acide concomitant aux effluves du saucisson à l’ail des canapés de ce midi.
Faut dire qu’il est prudent et arrose la fin de l’année depuis une semaine déjà ; au cas où elle ne viendrait pas.
Comme de bien entendu il essayait de convaincre l’autre Tonton : Léon , celui qui est du coté de ma tante Berthe, veuve du gendre à Théodule qu’avait marié la sœur du commis qui travaillait chez le cousin Jules! .....
Pitié !
Léon, donc, qui est au PC depuis qu’il est né et qui vantait l’allégeance du parti à Staline concernant le pacte Germano-Sovietique à l’autre .
Et ça ne se passait pas très bien !
Sa femme Marthe, maquillée par Mr Bricolage , dont le soubassement défie les lois de la gravité et la pensée celle du vide essayait bien de calmer son bolchevique de mari mais ça n’avait pour effet que de l’exciter encore plus. Elle, c’est la fille du Papé , elle a un imper panthère en peau de nylon de la Redoute. Tu vois, j’aime bien les panthères car t’en vois jamais en peau de pute. Le contraire, si ! Sa robe, Style Grenelle 2008 ; genre recyclage des rideaux de la cuisine lui allait à ravir.
Et le ton montait.
Le Beauf ex-Ibérique qu’est toujours là tant que c’est gratuit, qui parle du travail comme si il connaissait, alors que le dernier qui l’a vu travailler est mort depuis longtemps et que celui qui le verra travailler n’est pas né, y allait de son discours genre partageons tout ce qui ne m’appartient pas mais qui connait la loi sur le travail par cœur.
La femme du prosélyte du syndrome de Tourette de l’Elysé, la Simone donc, commençait à s’en prendre à celle du Tonton Léon , et les petites anecdotes qui enrichissent l’histoire de notre croustillante famille déjà aussi pipolisée dans le quartier que les frasques du gesticulateur précoce sur la scène internationale refont surface et font les gorges chaudes des éléments rapportés qui découvraient les secrets intimes qui font la richesse de l’alcôve familiale.
Sa fille aussi était là. Elle ressemble à Christine Bravo et est réputée pour le rapprochement culturel dans sa cité et aussi un peu pour pomper tout le Maghreb entre deux BMW volées et se faire prendre dans les tournantes Africaines underground.
Sa sœur elle, a tellement de ferraille plantée dans la couenne ; oreilles , nez, yeux, joues et ailleurs qu’elle ne se lave plus de peur de rouiller et se désodorise au WD40 .
Tu me diras, peut être que plus tu as d’anneaux, mieux tu es tringlée. Elle est pas chiante et ponctue ses onomatopées intellectuelles de :-« Fuck le futur » ! Elle se beurre au Kiravi et fume comme la CX de Gérard.
Y’a aussi une vieille tante , la sœur de Prosper ,qui ne parle plus mais qui suce sa dernière dent , monsieur, tout le temps et qui claque la langue, monsieur, depuis très longtemps. Ridée comme une vieille pomme mais bonne comme du pain blanc et le sourire sénile aux lèvres, la pilosité généreuse et des verrues « su’l nez et su les joues ».
Courbée en deux par les ans et les lessives, le physique bien de chez nous. Les jambes arquées comme le tombeau du poilu inconnu. Son poilu par contre est bien connu.

Enfin on passe à table et on cale le Papé avec des coussins. On lui met sa serviette autour du cou, et on fait attention qu’il ne se blesse pas avec toutes ses médailles qui retracent les exploits d’une vie méritante.
Sourd comme un pot le Papé. Une fois on a retrouvé un suppositoire dans son oreille.
Eh ben, l’était content ce jour là de savoir enfin ou il avait mis son sonotone.
Croix du travail, croix du mérite agricole et autres rubans gagnés dans les comices de la région. Décoré avec un pis de vache, ça lui fait un Noël mammaire au héros.
On lui a tout de même demandé de retirer la croix de Fer pour défiler avec les anciens combattants, ça en gênait certains.
Sacré phénomène le Papé ! Déjà pionnier de l’ouverture avec l’Allemagne pendant la guerre.
Il entretenait des liens bilatéraux et dressait les bases d'une saine coopération future avec une nation voisine. Ses voisins dont les terres jouxtaient les siennes étaient tous des paysans communistes et tu vois y’s ont eu bien des misères. Il a fallu racheter leur exploitation mais on n’était pas ben riche hein ? Son épouse était douée dans la langue de Goeth et savait traduire : » bedide kochonne » par « rouelle de porc ». Son fibrome (et autres bubons l’ont emportée, la pôvre!

Enfin les entrées sont avalées , originales: rillettes du Mans Bulgare sur canapé moisi accompagné d’un rebus de cornichon mou du Maroc.
La dinde de sous-Loué élevée garantie aux antibiotiques commençait a refroidir et l’on servait du vin de l’Hérault acheté en cubi.
Tu ne t’imagines pas qu’ils vont s’imprégner avec des crus bourgeois cette élite ?

La conversation bat son plein et la sauce du volatile se fige aux commissures des lèvres de la vieille tante qu’a du mal avec sa seule dent, aussi isolée qu’un cadre du PS au dernier congrés.
Le débat est ponctué de flageolets volants échangés par tant de conviction dans les propos, quand soudain une forte odeur de ………………….. merde ! Agresse les naseaux du peuple.
Rappelles-toi, comme après ton couscous cet été à Marakech.
Un blanc!
Tout le monde se regarde et se suspecte.
Les regards se concentrent finalement vers le Papé qui, béat, continue à se décoincer un bout de viande du dentier Yougoslave qu’il s’est acheté sur le Chasseur Français. Il appartenait à un Slovaque qui n’a pas eu de chance à Sébréniska mais dont les charniers sont pleins de ressources.
Et là on sait. On subodore devrais-je dire.
Le vieux, réjouit, flottait dans une flaque nauséabonde, couleur « vert Anglais ».
Pour les couleurs merdiques tu peux leur faire confiance à ceux-là. T'as connu la marée noire? Je ne te souhaite pas de connaître la verte. Comme la baie de St brieuc et ses algues .
Et le trop plein mordoré dégoulinait jusque sur le parquet constellé de rebus alimentaires.
C’est sa fille, la grosse Simone, qui lui avait donné ses dragées Fuca avant de passer à table vu qu’il a les intestins paresseux en ce moment.
Eh ben ! Sont pas faignants les intestins du Papé ce soir ! La nature commet parfois des excès mais là, elle se venge ! C’est une remorque de la Timac qui soulage ses flancs.
Faut appeler la DDE pour un tel ouvrage !
Plan ORSEC et les Amerloques en renfort. Sont spécialisés dans la merde en grand ceux-là !
A décharge, le Papé a un anus artificiel depuis quelques temps et il a du mal à comprendre comment ça ferme. D’où la marée verte !
Pendant ce temps là, le Tonton Léon qui avait un peu abusé des amuse-gueules et du Kir nous signale par un reflux gastrique du plus bel effet qui fleuri aux coin des lèvres qu’il est temps de dé ballaster si il veut rester à flot et il se dirige en courant vers les toilettes.

On s’occupe du Papé qui change de couleur car en le dessoudant de sa chaise, je ne sais si c’est l’effet de succion mais il avale à moitié son dentier Slovaque et les borborygmes émis par le cacochyme ne laisse rien présager de bon quand à son prochain 1/3 provisionnel.
Sa fille (la Marthe qu’est cousine du bedeau qu’a eu la Louise avec le recteur de…. , Ben, dame) prend les choses en main et le glisse vers les toilettes traçant deux lignes vertes que s’empresse de venir lécher le basset qui participe du nettoyage avec ses grandes oreilles qui traînent par terre.
Elle va pour mettre le Papé sur la cuvette mais ne voit pas son époux qui traduisait le Coran en Mozabite, à genou , la tête dedans et te le coince sous le vieux débris qui n’attendait que pouvoir lui chier dessus depuis des lustres. Et il en rigole tant qu’il en recrache son râtelier, le comique déchet!
Par contre son gendre , dessous, gueule comme un « viaux » qu’on égorge et s’en prend à sa femme qui vient de se planter la croix du mérite dans la mamelle et qui commence aussi à hurler que c’est une cabale contre son couple.
Je tire sur la grosse hurlante et lui fout le Papé merdeux dans les jupes afin qu’il aillent se terminer au jet dehors. Il fait -5° mais je m’en fous !
Le père Prosper lui en profite sournoisement pour noyer le Tonton Léon et s »accroche encore en tirant sur la chasse dès qu’il a tout bu !
Il ne respire presque plus.
J’en ai ma claque et je décide d’appeler les pompiers afin de décoincer la situation qui commence à sérieusement coincer : olfactivement aussi.
On extirpe le Léon de la cuvette, et on le met sur le canapé afin de lui prodiguer les premiers soins en attendant les secours. Il est plus bleu que rouge, il clignote comme le sapin de Noël et il est tout ballonné.
Enfin un pompier se présente et d’un clin d’œil comprend la situation.
Il fait du bouche à bouche au Tonton en même temps qu’un massage cardiaque.
Hormis ses pets à cause du massage, on n’entend plus moufter.
Le pompier s’essouffle et le doute s’installe, l’angoisse nous étreint peu à peu malgré les efforts méritants du sauveteur. Va-t-on vers un drame journalisé dans le Petit Bleu?
Certains entrevoient déjà des agapes lors de son enterrement et salivent prématurément.
Les larmes commencent à couler et les geignements sont plus longs et désespérés.
Quand, tout à coup Léon manifeste son retour à la vie d’un rot bruyant plein d’énergie et d’autres choses dont se souviendra la banquette , et en gerbant une fusée, maculant l’uniforme du soldat ,d’une palette de couleurs qui en dit long sur l’état de son foie.
Il reprend des couleurs et tous se félicitent que la fête reprenne.
On paye un coup au pompier qui n’a plus qu’à aller repêcher un noyé pour être présentable et on se remet à table comme si de rien n’était.
Léon, derechef, passe au rouge pour se rincer la bouche et se refaire la flore intestinale qui dit, et on recommence à s’engueuler.
Tout va bien mais je me sens très, très fatigué et je n’ai pas faim.
Je m’éclipse lors de la reprise houleuse du débat entre les deux Oncles et n’attends ni la bûche ni la bise de nouvel An.
Ma femme va craquer.
Je suis las.
Bonne année tout de même !

...

C'est marrant....

J'ai passé un Noël qui devait être merveilleux mais s'est révélé à moitié dégueulasse.
Après des années je me retrouvais à Strasbourg, avec mon père et ma mère. Tant d'années qu'on ne s'était retrouvés tous les trois avec mes parents....
On logeait chez une connasse de droite qui s'est révélée plus tarée que prévu...résultat on est partis en urgence le 25, vue la mauvaise ambiance.
Mais bon, Strasbourg c'est les racines de mes parents (Oran et Montpellier aussi...l'histoire est longue)...ma mère et mon père ont appréçié, c'est ce qui compte.
Eclair de lumière : une brasserie avec Oddball et sa douce Lady Oscar...ça fait toujours plaisir de les voir.

Retour du train :
Je perds un tas de trucs...dont un harmonica que m'avait filé mon père pour Noel...un Hohner, une relique achetée à Nuremberg en 1966....
Moi qui voulais faire du blues avec l'harmonica de mon papa....Merde ! C'était putain d'important pour moi !! Symboliquement surtout....Merde! Merde ! Merde !

Jour de l'an :
Un peu avant j'étais avec mon pote d'enfance qui a évité la prison.
Tant mieux, j'ai eu peur que ces moments ne m'échappent. On se tapait de l'armagnac de bouilleur de cru...de la bonne came de 1985...en matant des films et en refaisant le monde.
Jour de l'an...juste mon père et moi....on bouffe très légèrement, on parle politique (de Chomsky et autres)...à minuit on se fait la bise en se disant goguenards..."putain, les temps qui s'annoncent puent de la gueule...bonne année mon cul !"....mais on s'en fout...ensuite me fous au pieu.
Je lis un Siné Hebdo, un Actuel de 75, un truc sur le dessinateur strasbourgeois Tomi Ungerer, un vieux Corto Maltese....ça me tient jusqu'à 5 heures du mat.
Pour moi ce qui compte c'est que malgré toutes ces années de heurts, avec mes parents qui sont pas des modèles d'équilibre, des artistes, des barges...j'en ai chié....mais bon...
Ce que j'ai compris durant ces deux semaines :
J'ai perdu son harmonica mais j'ai pas perdu mon vieux père, ma mère aussi est toujours là....OK ils me saoulent et j'avais qu'une envie, c'était de rentrer à Toulouse....mais malgré ça je ne me suis jamais senti aussi proche d'eux...c'est tout ce qui compte. Mon pote Jean-Luc ne s'est pas retrouvé en zonzon, mon amie Corine se meurt peut-être à petit feu mais elle est toujours plus qu'humaine, mes autres amis sont toujours là et je les appréçie d'autant plus.
Beaucoup d'amour pour nos proches tant qu'ils sont là. Parents et amis.
Ces temps s'annoncent inhumains....raison de plus pour rester humain, révolté, aimant, amoureux.

C'est peut-être ça le véritable esprit des "fêtes"

PS :
Gaëlle m'a contacté...j'ai hâte de la revoir.