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 Essai sur l'économie (Ière ébauche)

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Tremayne Crow
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Tremayne Crow


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MessageSujet: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 0:05

[précision: ceci est un entrainement personnel à l'essaiisme ; si vous avez des suggestions pour le style ou des contre-réflexions je prends Smile )

Aujourd'hui, pour la première fois depuis le début de l'Histoire de l'humanité, nous avons les moyens technologiques d'appliquer l'utopie des philosophes grecs, à savoir faire en sorte que les hommes [le travail qu'ils produisent] ne soient plus indispensables au fonctionnement de leur société et puissent consacrer leur temps à la philosophie et la réflexion spirituelle.
Si de leur temps les philosophes athéniens voyaient cette opportunité dans l'esclavagisme, nous disposons nous de machines permettant d'assurer le fonctionnement de toute notre société sans avoir à occuper l'ensemble de la population.

Toutefois, lorsque ce changement a débuté à la fin du XVIIIème siècle et encore aujourd'hui, l'objectif est resté de mettre tous les "non-indispensables" au travail.
Ainsi en laissant au travail les personnes supplémentaires la société a engendré une croissance permanente de sa production, celle-ci n'ayant plus d'utilité réelle mais permettant de maintenir la cohésion de la société en se créant artificiellement de nouveaux besoins pourtant non nécessaires et en se contraignant à répondre à toujours plus de besoins toujours moins indispensables mais représentant pourtant une part toujours plus importante de la production des sociétés, le développement technologique limitant de plus en plus les besoins de main d'œuvre dans les secteurs « vitaux ».

L'économie telle que nous en parlons est née lorsque des individus ont commencé à observer ces phénomènes. La société de l'époque n'imaginait pas un instant -à la différence des philosophes antiques de tout à l'heure- une société dans laquelle tout le monde n'aurait pas à travailler. De même il n'est jamais venu à aucun d'entre ces observateurs d'imaginer le fondement d'une société nouvelle se fondant sur sa capacité à pouvoir se passer d'une partie de ses membres pour progresser, ils cherchaient au contraire à faire entrer cette révolution [industrielle et économique] soit dans le cadre de la société qu'ils connaissaient, soit dans le cadre d'une nouvelle société en formation (aux États-Unis et en France notamment) basée sur la bourgeoisie et sa volonté d'entreprise.

Pour faire fonctionner cette production toujours plus importante, il fallait organiser les besoins existants et organiser la naissance programmée de futurs besoins apparaissant « grâce » à la libération de main d'œuvre. Ainsi est né le marché.

Le marché, vaste institution du monde capitaliste, soulève des points importants pour saisir toute la logique de la « science » économique.
Pour les premiers économistes, Adam Smith entre autres, le marché est dirigé par une main invisible qui fait osciller les marchés autour d'une situation d'équilibre sur laquelle l'économie fonctionnera de manière idéale.
Il existe deux manières de considérer cette théorie, et aucune ne m'a mené à croire au capitalisme ou en tout cas à lui accorder ma sympathie.

*Première possibilité: les économistes ont raison et il existe bel et bien une situation d'équilibre dans les marchés qui permette d'y atteindre l'idéal. Que voit-on alors ? Dans les pays « avancés » il existe des revenus minimums par heure de travail. Vivre dans ces pays avec des revenus inférieurs à ces minimums est impossible dans des conditions de dignité acceptables, or tout porte à croire si l'on écoute les économistes et les chefs d'entreprise que le point d'équilibre des marchés se trouve en dessous de ces minima concernant la part de richesse attribuable aux salaires. Dans ces pays le patronat mène depuis des décennies une lutte pour obtenir la dérégulation du marché du travail et on voit dans tous les pays acceptant ces dérégulations l'apparition et la multiplication des travailleurs pauvres, c'est à dire les personnes qui bien qu'ayant un travail vivent avec des revenus inférieurs au taux de pauvreté (soit moins de la moitié des revenus moyens des habitants dans leur pays).
Ce qui est donc appelé équilibre sur le marché est un équilibre mathématique mais correspond dans la réalité des fait à la mise en place d'une société duale dans laquelle doivent être gagnants et d'autres perdants ; ce qui n'a pas grand chose à voir avec un équilibre. Les sociétés duales tel le Brésil ou la Chine sont des exemples de sociétés ne pouvant pas fonctionner à long terme, l'une parce que l'extrême pauvreté engendre une criminalité toute puissante (dans les favelas des grandes mégapoles côtières), l'autre parce que le maintien de l'ordre n'est permis que par l'existence d'un système autoritaire tout puissant. Dans les démocraties occidentales, ces situations engendre un mécontentement de la part de ces populations pauvres, une criminalisation des zones les plus défavorisées et une remise en question toujours plus importante dans ces zones de la légitimité de l'état en place.

*Si la situation d'équilibre n'existe pas : Mis à part que cela signifie que les économistes se trompent avec leurs calculs mathématiques et que donc le capitalisme n'est pas la voie à suivre si l'on souhaite posséder une économie saine, cela signifie que ce système ne peut se trouver perpétuellement que dans une l'excès d'un côté ou de l'autre. Surproduction ou Sousproduction sont obligatoires. On a alors forcément, encore une fois, des gagnants et des perdants.

Pour la première fois, on obtient donc un système dénué de logique dans lequel contrairement aux sociétés anciennes, on considère une grande production comme l'éventualité d'une catastrophe et la rareté d'un bien comme la perspective d'une grande richesse. Cela est révélé par de nombreuses crises au cours de l'Histoire récente, comme la crise des vignerons en 1907 dans le languedoc dûe à la surproduction de vin dans la région ou « l'obligation » pour l'Union Européenne de détruire ses propres stocks de nourritures à cause de la surproduction (notamment de lait) liée à la PAC. A côté de cela des millions de personnes meurent de faim...
Dans les sociétés traditionnelles on implorait Dieu ou les dieux de faire des récoltes les plus abondantes possibles tandis qu'aujourd'hui on en viendrait presque à espérer faire des récoltes médiocres pour que les cours montent et que les matières premières rapportent de meilleurs revenus à leurs producteurs.

(la suite demain, là je fatigue...)
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Tremayne Crow
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 14:03

* Que l'équilibre des marchés existe ou non, il ne pourra jamais être atteint, parce que les états appliquent des lois qui empêche le marché d'être totalement libre mais aussi parce que toute une catégorie d'individus à besoin d'un déséquilibre pour exister. Si le point d'équilibre était obtenu le marché ne connaitrait plus de variation aussi les agents de la bourse et les spéculateurs ont tout intérêt à ce que cette situation ne soit jamais atteinte.
Les spéculateurs boursiers sont ce qui -au sein de la société capitaliste actuelle- se rapproche le plus des hommes dont parlaient les philosophes que j'ai évoqué plus haut ; ils ne remplissent aucune fonction réelle dans la société et ne serve aucunement à son fonctionnement. Ils subsistent en jouant avec les fluctuations de l'économie et en encourageant les déséquilibres les plus profonds. Ces individus n'ont aucune richesse réelle et se contentent de faire fructifier du néant, faire croître la quantité intangible de monnaie qu'ils possèdent. Le système capitaliste mène ainsi à l'apparition de toute une « économie » parallèle au monde réelle, qui influence ce dernier alors qu'elle ne consiste qu'en des variations permanentes des valeurs subjectives. Ces fluctuations dans la valeur des entreprises humaines réelles sont la cause d'un certain nombre de crises économiques dont la crise « des ciseaux » de 1929 au cours de laquelle, par le simple jeu imaginaire de la spéculation boursière, des entreprises qui dans la réalité physique ne connaissaient pas de difficultés sont entrés en faillite et n'ont pas pu poursuivre leurs activités. Les spéculateurs ont donc un grand pouvoir sur l'économie réelle, sur laquelle ils ne devraient pourtant pas avoir l'opportunité d'influer.

On a donc face à nous lorsqu'on regarde le capitalisme un système dans lequel d'une part l'inexistant tient une part primordiale pour la survie du réel, chose qui ne tient à rien de sensé et cause un décalage entre le monde physique et la « santé » de l'économie mondiale, évaluée d'après les taux de croissance affichés par les milieux boursiers.

Peut-on vraiment se fier à un système qui d'une part est sensé se fonder sur la recherche de l'équilibre des marchés qui en fait ne peuvent jamais atteindre cet équilibre sous peine de provoquer l'effondrement d'un pan entier du fonctionnement du dit système (cet effort est pour cette raison contré par ceux-là même qui profitent le plus de l'économie capitaliste) et qui d'autre part ne montre pas la réalité du monde qu'il est sensé représenter ?

Les théories libérales de l'économie n'accordent en général qu'une place très réduite à l'état dans le fonctionnement de l'économie, pourtant il n'existe dans le monde quasiment aucun pays qui possède une économie libéral sans contrainte. Les états posent la législation régulant l'économie, contrôlent des pans entiers de l'économie de leur pays et peuvent arbitrairement s'attribuer la possession d'entreprises sans la moindre contrepartie ou en avoir l'usufruit, au simple nom de la sécurité nationale ou de la préséance de l'état sur le contrôle de ressources naturelles (Nationalisation forcée de Renault à la fin de la seconde guerre mondiale en France, nationalisation des ressources pétrolières de Bolivie par Evo Morales en 2006, monopole de l'état russe sur la production d'armes...) ; ils peuvent aussi agir sur l'économie de la manière dont en parlent les libéraux, en appliquant des politiques monétaires, modifiant les droits de douanes de leurs frontières (les membres de l'OMC font en général cela sous couvert de lois non économiques, par exemple la législation américaine sur les fromages au lait cru afin de limiter les importations de fromage français, les courants électriques réglementaires différents dans le monde pour obliger les exportateurs à modifier leurs produits...) ou en lançant de grandes commandes et en investissant pour relancer certains secteurs en perte de vitesse.
Cette puissance des états, mésestimée par les économistes -pas forcément à tort au vu de pays comme ceux de la zone euro, incapables de mener une politique monétaire de leur choix- n'est pas la seule partie de l'économie physique à être inexistante voire niée par le système capitaliste.

Le problème, encore une fois, viens du marché. Ce qui n'est pas compté dans le marché n'existe pas vraiment dans l'économie capitaliste. D'un célèbre économiste de dire « Si le monde réel ne colle pas aux hypothèses, il a tort ! » [NB: à reformuler et préciser dès le retour de l'ouvrage de Bernard Maris]. D'abord le marché n'est pas, à la différence des nations, une entité multi-générationnelle ; il se base uniquement sur un court ou moyen terme au cours duquel toute entreprise doit essayer de devenir la plus importante possible et générer « les plus grands profits possibles ».

Les données extérieures au marché sont la plupart du temps ignorées sauf contrainte législative et celles à long termes souvent mises de côté. Ainsi l'amiante a-t-elle servie comme matériau de construction pendant des années sans que des études suffisantes des dangers de cette matière soient effectuées, des firmes tel Monsanto ont créé des substances révélées nocives bien après leur commercialisation et que les firmes continuent de tenter de commercialiser à grand renfort de lobbyisme malgré les dangers à plus ou moins longue échéance (l'hécatombe chez les espèces d'abeilles exposées à certaines plantes transgéniques, les terres rendues impropres à l'agriculture en Inde suite à l'emploi d'engrais spéciaux...). Les marchés n'ont pas tenu compte des limites de stocks de ressources naturelles, comme les espèces de poissons presque éteintes en raison des flottes de pêche intensive ou de l'impact à long terme de l'industrie sur l'atmosphère -atmosphère en cours de réchauffement ayant déjà un impact sur certaines activités comme le tourisme montagnard qui pâtit de la fonte des glaciers et des neiges de moins en moins abondantes- or il n'existe encore à ce jour aucun moyen dans le système capitaliste de prendre en compte les évolutions à long terme du monde sur quelque plan que ce soit.
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Alexei Karivine
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 15:16

Putaaaain c'est excellent. cheers
A part quelques fautes de frappe, je trouve que c'est clairement expliqué. J'aime vraiment, c'est excellent et édifiant... Voilà mon humble avis. Surprised
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Tremayne Crow
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 20:38

[interlude] Embarassed j'en ai des tressaillements dans le ventre.... ou alors ça c'est la faim Laughing

Puis mine de rien, faudra tout de même ensuite que je fasse une bibliographie, que je développe et étaye les sources, que je fasse une relecture intégrale pour vérifier la fluidité, les tournures et l'orthographe, etc... (et trouver un éditeur pirat )

Les fautes de frappes ça me dérange parce qu'il me semblait bien surveiller ce que je fais et les touches de mon clavier merdiques qui oublient parfois de s'afficher Rolling Eyes

Fin bref, je reprends : [/interlude]
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Sultan

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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 21:03

Citation :
Pour faire fonctionner cette production toujours plus importante, il fallait organiser les besoins existants et organiser la naissance programmée de futurs besoins apparaissant « grâce » à la libération de main d'œuvre. Ainsi est né le marché.

c'est le marché est née, je trouve qu'il n'est pas employé dans le bon sens.
le marché existe depuis toujours, c'est juste que l'homme l'a façonné a l'image qu'il le souhaite.

karl marx par exemple avait comme vision le marché profitable à tous d'où l'idée de "la société du bonheur (reprise par lenine etc) et qui disait que "le capitalisme est l'exploitation de l'homme par l'homme"

cette histoire de marché me fais aussi penser que beaucoup critique la mondialisation, et pourtant c'est vieux comme le monde, les romains par exemple qui ont transmit par la force leur savoir leur coutumes;


Citation :
l'éventualité d'une catastrophe et la rareté d'un bien comme la perspective d'une grande richesse. Cela est révélé par de nombreuses crises au cours de l'Histoire récente, comme la crise des vignerons en 1907 dans le languedoc dûe à la surproduction de vin dans la région ou « l'obligation » pour l'Union Européenne de détruire ses propres stocks de nourritures à cause de la surproduction (notamment de lait) liée à la PAC. A côté de cela des millions de personnes meurent de faim...
Dans les sociétés traditionnelles on implorait Dieu ou les dieux de faire des récoltes les plus abondantes possibles tandis qu'aujourd'hui on en viendrait presque à espérer faire des récoltes médiocres pour que les cours montent et que les matières premières rapportent de meilleurs revenus à leurs producteurs

tous a fait d'accord, le pére d'un amis gardait parfois son mais pendant 3-5 ans en attendant que le cours du mais se casse la figure pour pouvoir vendre ses quintaux parfois 3 fois (en moyenne) plus cher que les années précedentes


Citation :
Les marchés n'ont pas tenu compte des limites de stocks de ressources naturelles, comme les espèces de poissons presque éteintes en raison des flottes de pêche intensive ou de l'impact à long terme de l'industrie sur l'atmosphère -atmosphère en cours de réchauffement ayant déjà un impact sur certaines activités comme le tourisme montagnard qui pâtit de la fonte des glaciers et des neiges de moins en moins abondantes- or il n'existe encore à ce jour aucun moyen dans le système capitaliste de prendre en compte les évolutions à long terme du monde sur quelque plan que ce soit.

je suis pas d'accord avec toi ou alors j'ai pas compris ce que tu veux dire

prend par exemple le pétrole, bon ok c'est la chine qui fais en sorte que nous payons notre pétrole cher (en partie) mais plus cette ressource naturelle devient rare plus celle ci est chére.

autre exemple l'eau, quand dans certain endroit l'eau se fais rare que ce passe t'il? le marché de l'eau fixe des prix plus élévé.

donc pour toute les ressouces naturelles ou non, c'est la loi de l'offre et de la demande.


sinon je trouve que c'est bien fait, ça me rappel mes cours d'économie en synthétisé.
meme si toutefois certain exemple ne sont tout à fais cohérent ou mal utilisé
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 21:57

Citation :
le marché existe depuis toujours, c'est juste que l'homme l'a façonné a l'image qu'il le souhaite.
Non le marché n'a existé que lorsque l'on commencé à croire en son existence. Et surtout, avant il n'y avait aucun moyen de faire exister le marché car les distances empêchaient une organisation efficace des échanges et de confronter offreurs et demandeurs qui pourraient exister. De plus, de nombreuses sociétés (les perdantes de l'Histoire Rolling Eyes ) vivaient en pratiquant le don et il n'y a là ni offre ni demande Wink

Quant au féodalisme, il s'agit d'un système recouvrant toute la société y compris l'économie, et dans la mesure où toutes les richesses d'un territoire appartiennent au noble qui le possède, il n'y a pas de marché au sens moderne du terme(encore aujourd'hui il n'y a pas véritablement de marché du logement en Grande-Bretagne parce que la terre "appartient" aux nobles et que nul ne peut l'acquérir).

Citation :
prend par exemple le pétrole, bon ok c'est la chine qui fais en sorte que nous payons notre pétrole cher (en partie) mais plus cette ressource naturelle devient rare plus celle ci est chére.

autre exemple l'eau, quand dans certain endroit l'eau se fais rare que ce passe t'il? le marché de l'eau fixe des prix plus élévé.

donc pour toute les ressouces naturelles ou non, c'est la loi de l'offre et de la demande.
Je vérifierai mais je ne crois pas que dans une région méditerranéenne comme dans le sud de la France le prix de l'eau est différent entre une année sèche et une année pluvieuse.
La question c'est pas de savoir si dans les régions traditionnellement moins fournies la ressource coûte plus chère mais plutôt de savoir comment dans une région habituellement bien fournie va se traduire la diminution petit à petit de la quantité de cette ressource. Mais là où le bas blesse (et j'ai peut-être pas été clair sur ce point) c'est que je parle des conséquences extérieures au marché ; pour reprendre l'exemple de l'eau, le cours du Nil s'appauvrit au fil du temps. cette eau sera sans doute plus chère, mais ce qui n'est pas pris en compte dans le marché, c'est que moins d'eau et donc de débit dans le Nil, c'est moins de limon déposé sur les berges permettant une agriculture riche et c'est aussi puisque les eaux sont plus calmes de meilleures conditions pour le développement de maladies, germes en tout genre et pour que les moustiques puissent pulluler. De même c'est une diminution du nombre d'animaux pouvant vivre dans le fleuve et à ses abords...

Pour ce qui est du pétrole, les états producteurs ont tous des stocks ainsi que bon nombre de pays consommateurs. Les chocs pétroliers ne sont pas dûs à une raréfaction du pétrole mais à des évènements spéculatifs. L'ouragan Katrina qui a ravagé la Nouvelle-Orléans a détruit des installations qui représentaient une part infime de la production de pétrole mondial et cela a pourtant suffit à faire exploser les prix. Il n'y avait rien à voir avec un brusque arrêt de l'arrivée de pétrole aux USA (et combien même cela n'aurait en rien créé un choc pétrolier à échelle mondiale mais juste une hausse des prix locale).
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 23:08

Citation :
Non le marché n'a existé que lorsque l'on
commencé à croire en son existence. Et surtout, avant il n'y avait
aucun moyen de faire exister le marché car les distances empêchaient
une organisation efficace des échanges et de confronter offreurs et
demandeurs qui pourraient exister. De plus, de nombreuses sociétés (les
perdantes de l'Histoire Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_rolleyes ) vivaient en pratiquant le don et il n'y a là ni offre ni demande

ce n'est pas de croire ou non a un marché qui fais que cela existe;
le marché en simplifié est l'action d'échange de flux, du simple troc, ou jusqu'à l'échange de biens contre une valeur monétaire.
comme tu le dit toi même le marché n'est que spéculation, c'est un concept

pour l'histoire, du pétrole c'est aussi lOMC qui dicte des prix qui ne doivent pas descendre en desous d'un certain seuil et aussi en accord avec les pays exportateur de pétrole de fixé des quotas ( ça rejoind l'offre et la demande) si l'offre devient excessive le prix baisse

1) pour ne pas favoriser des consommations trop importante sinon des puits qui seraient consommés trop rapidement.

et d'autre raison maiis je les ai plus en tête (regarderais lundi)
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 11:40

fort intéressant Kamarad.. cheers

je n ai pas tout lu encore.. ce soir à tête reposée ou demain..juste une réflexion qui n'est pas une critique, mais une interrogation..
Une impression de déjà "lu"..par ailleurs..
mais je ne suis pas arrivé à tes conclusions ..

et une tournure
Citation :
..au taux de pauvreté ..

serait plutôt .."le seuil de pauvreté" (dans cette expression..)

je poursuis ma lecture..

bon je triche je lis les dernières lignes en diagonale..scuse me Cher Tremayne..

en somme tu préconises le Retour au Plan Quinquénal soviétique..hahahah!
car comment planifier autrement une économie de type "aléatoire" ou quantique..hahahah si ce n est par la notion d'intégration de "développement durable " pour prendre en compte les générations futures..qui aujourd hui ne sont pas prises en compte comme un paramètre important ..

puisque le Profit Financier se fait dans des temps très court voire des millisecondes, l information voyageant à la vitesse de la Lumière dans les Fibres optiques..hahaahah


Dernière édition par rick bald le Ven 12 Sep 2008 - 17:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 12:09

Minute papillon !

Je suis loin d'avoir fini ma rédaction ! Et j'en viendrai là où je souhaite en temps et en heure. Wink

Et le plan quinquennal, même si je ne suis pas pour, n'aurait peut-être pas été une mauvaise idée si il avait été appuyé d'une guerre constante contre la bureaucratisation. (un peu comme en france de nos jours, toujours plus de paperasse inutile...)

mais c'est pas ce que je préconiserai quand j'aurai terminé Very Happy

PS: pour l'instant je reste dans l'analytique, je ne propose encore rien et suis loin du moment où je commencerai à faire des suggestions. va falloir attendre encore un bout de temps avant, z'avez le temps ! Sleep Razz

NB: Seuil de pauvreté c'est la valeur subjective, taux de pauvreté c'est le pourcentage de population de la région étudiée situé sous ce seuil. (j'ai relu et effectivement je me suis trompé de terme ; je sens que je vais m'amuser quand viendra le moment de tout relire et de tout reformuler en mieux Very Happy )
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 15:07

[interlude = musique d'ascenseur]

Suite à un problème technique (écran bleu) la diffusion est retardée,
nous nous excusons de la gêne occasionnée....

[/interlude]
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 17:52

Citation :
Ainsi est né le marché.

j'ai réfléchis a cela en voiture en 7h de route j'ai eu le temps
l'expression que tu a voulu faire resortir c'est " l'économie de marché" qui effectivement est apparu avec les fondements de l'économie capitaliste.
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 17:59

voila Smile

merci d'excuser mon langage pas super clair Rolling Eyes (mais j'ai une excuse c'est la première ébauche pirat )
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeVen 12 Sep 2008 - 20:16

en faite ce qui porte préjudice a ton essai c'est que tu utilises des terme du langage courant qui n'ont pas la meme signification dans le language économique

aussi tu reste beaucoup sur des analyses sur des économistes classiques dont leur théorie sont plus que rarement utilisé dans les gouvernement.
ces théories libérales sont principalement utilisé au Etat unis et angleterre (reagan, et tatcher qui les ont poussé a fond dans les année 80) mais les base y sont resté aujourd'hui

sinon pour la plupart des pays europeen de l"ouest on est sur des théories de Keyns et là t'en a un paquet de chose a dire

bon courage pour ton essai
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeSam 13 Sep 2008 - 16:09

Le monde est contre moi, un câble a grillé à l'intérieur de mon portable.

Je ne continuerai donc pas jusqu'à nouvel ordre, n'ayant pas eu le temps d'enregistrer mon travail sur clé je dois attendre que ce soit réparé. (en attendant je ne ferai plus que des notes manuscrites qui ne vous seront pas soumises (du coup).

Parce que je me gèle trop les pieds dans cette putain de cave pour y passer des journées (et des nuits) entières (et sans musique, en plus !).
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 16:14

A bas Torellini !!! A bas Crow !!!! Vive le Grand Orient Non Helvétique !!! Laughing Laughing Laughing
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MessageSujet: Re: Essai sur l'économie (Ière ébauche)   Essai sur l'économie (Ière ébauche) Icon_minitime

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