Alexei Karivine Chevaliers de la Plume Noire
Nombre de messages : 2048 Navyre : Dead Pirates Society (Lougre) Nationalité : Cosmopolite Date d'inscription : 11/11/2006
| Sujet: Souvenirs... Mar 29 Mai 2007 - 18:42 | |
| _-' Souvenirs '-_
Oyez populace !! En ce lieu vous conterez les mésaventures de vos jeunes personnages, racontant vos bourdes les plus stupides ou narrant vos épiques aventures. Ici l'on fait intervenir son personnage dans une période antérieure à aujourd'hui. A vous de jouer ! Je commence... Il est des habitudes qu'on ne perd pas. par exemple, ce jour-là, Bart s'était accoudé comme chaque semaine au bar de la taverne et sirotait un fond de porto. Et chaque semaine, il se remémorait ses jeunes années, passées au service de la Couronne de Grande Bretagne. Ses vertes années, en somme, où il se sera démarqué des autres dans l'art si vaste de se mal conduire. Cela remonte à... Holà... 14 Janvier 1595; Casnewydd-Bach, Pays de Galles. Sa Grâcieuse Majesté la Reine Elizabeth I, régnant à l'époque sur l'Angleterre, décide officiellement de prendre part aux guerres européennes. Des sergents recruteurs furent ainsi envoyés partout sans le Royaume afin d'embrigader le maximum de bonnes gens, le maximum de chair à canon pour rasasier la faim de viande froide la Reine. A Casnewydd-bach, petite bourgade du Pays de Galles, l'agitation manque au rendez-vous. Les paysans restent de marbre aux offres alléchantes du sergent recruteur : soldes élevées, uniformes neufs; rien n'y fait. Mais l'un de ces villageois, est bien interessé. - Hum excusez-moi... Hey !! Monsieur !!! - Quoi, vous ? brailla le sergent recruteur, épuisé. - Je... Heu.. je souhaiterais intégrer l'armée, monsieur. - Ah ouais ? Ben monte sur l'estrade, mon gars. Viens voir. Ton nom ? - Bartholomew Roberts, m'sieur. Fidèle serviteur de la Reine !! - Ouais, ouais, c'est ça... Signe ici. Paaarfait. Tiens, voilà ton uniforme, va chercher un fusil là-bas et gagne les rangs. EXECUTION !!!! Sept heures du soir, le régiment est en route pour Londres, et à sa plus grande joie, Bart en fait partie. Tout se déroule comme dans les livres durant une semaine. Puis, une fois à Londres, les choses se gâtent pour l'ami Bart. Son régiment est désormais commandé par le Lieutenant Deverson, un tortionnaire sans égal, et fait route vers Plymouth. Mauvais, ça... En effet, le régiment de Barth allait prendre la mer avec une vingtaine d'autres régiments, et allait tout droit au casse-pipe, pile à la frontière Franco-Prussienne, pour aider leurs alliés (temporaires) du Royaume de France. 4 Février 1595; un champ, Prusse Occidentale. Au son des tambours, l'escouade anglaise de Barth s'avançait dangereusement vers les lignes Prusiennes. Des ordres résonnèrent en alllemand, les coups de feu ennemis partirent, et à partir de ce moment là, ce fut un véritable carnage. Roberts vit ses compatriotes tomber par dizaines, par centaines, les chevaux s'écroulèrent, le porte étandard agonisait, et seul Deverson sur son cheval, bart et quelques autres restaient bien portants. - En avant, pour la patriiie !! pour la Reine !!! vocifera Deverson. La dizaine de soldats restants n'avait cependant aucune envie de se heurter aux troupes ennemies. Et Bart en premier. Non, rien à faire, l'armée de terre n'était pas son truc, décidément pas. C'est alors qu'il prit ses jambes à son cou et s'élança dans la forêt un mètre seulement avant de se battre avec les Prussiens. Roberts courait comme un dératé à travers les bois, esquivant les branches et les nids de poules, jusqu'au moment où il entendit les cris des Anglais : aucun survivant. Les troupes ennemies avaient brisé les troupes anglaises, si on peut appeller ça des troupes. Un moment d'inatention et PLOUF, Bart se vautra dans une flaque de boue, faisant de sa fuite une occasion de salir son uniforme en même temps que son honneur. un beau veston brun fonçé, et un fusil cassé, pas de bol. Il marcha deux heures entières avant de tomber enfin sur une route. Trois heures de marche, il était à bout. Et là, comble du comble : espérant tomber sur un port qui le ramènerait dans sa mère patrie : devant lui, Berlin. Bon... Allons demander tout de même. un officier qui le voit passer l'interpelle : - Hey !!! Compagnon !! On t'attendais !!! Viens avec moi !!! Bart ne compris pas ce qui lui arrivait. en réalité, on le conduisait au Palais du Roi, car cet officier crédule avait pris notre Bart crotté et sale pour un russe dans son uniforme brun, sans fusil, l'officier en avait déduit que c'était un messager. La suite est assez complexe. Le Roi de Prusse attendait en effet un messager de Russie, pays allié à la Prusse pour combattre les français. Ce massager devait servir à acheminer des plans d'invasion pour une éventuelle conquête de l'Angleterre. Bart se fit remettre en main propre - et par le Roi- les papiers officiels, se fit même offrir un repas chaud, une nuit d'hospitalité et un transport vers le port le plus proche.
Le hic intervient à la fin de cette histoire : le jour de son départ d'Europe, Bart avait été escorté au port par un carré d'une dizaine d'officiers Prusiens. ayant fait croire qu'il avait des dépêches à donner en Angleterre, Roberts se fit affréter un navire pour Portsmouth. Mais hélas, ce jour était un jour de pluie, laquelle pluis nétoya le costume de bart, laissant apparaître aux yeux des Prussiens hagars un bel uniforme rouge écarlate, presque neuf. Quelques bonnes minutes de course et Roberts put embarquer sans encombres à bord du voilier qui le ramenait dans son pays. Bart avait ainsi serré la main du Roi de Prusse, avait diné et dormi au Palais du Roi, fui son régiment sous le nez d'un officier anglais, traversé les frontières en uniforme et sauvé l'Angeleterre. Mais ausun livre d'histoire ne parle aujourd'hui de Bartholomew Roberts. | |
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