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 L'Assemblée Nationale pour Monsanto

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Francois Lafeignasse
Fanchou
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Francois Lafeignasse


Nombre de messages : 2356
Date d'inscription : 07/11/2006

L'Assemblée Nationale pour Monsanto Empty
MessageSujet: L'Assemblée Nationale pour Monsanto   L'Assemblée Nationale pour Monsanto Icon_minitimeJeu 17 Avr 2008 - 10:28

L'Assemblée Nationale pour Monsanto

Ci-dessous un excellent résumé par Patrick Jarreau dans Le Monde de ce jour, samedi 12 avril (Patrick Jarreau, du Monde pour le Monde faut-il préciser aujo

Ci-dessous un excellent résumé par Patrick Jarreau dans Le Monde de ce jour,
samedi 12 avril
(Patrick Jarreau, du Monde pour le Monde faut-il préciser aujourd¹hui; on
peut être surpris de ne pas
trouver aussi, dans Le Monde, la voix de Monsanto; mais il y a eu un
changement dans Le Monde).
Quand on a vu le reportage sur Monsanto sur ARTE le mardi 11 mars, on n¹a
pas de doute à avoir : le président
de la République et une majorité de députés UMP sont au service de Monsanto
et trahissent leurs électeurs. Fin normale,
semble-t-il, de toutes les démocraties, sur le modèle américain. Un modèle
que la France semble avoir rejoint brutalement
depuis l¹élection de Nicolas Sarkozy. Il ne manque plus que l¹armée
française en Irak.
Les traîtres sont si nombreux que le problème ne peut plus être résolu par
voie de justice. Et qui les jugerait de toute manière,
la justice suit la même pente (en Amérique des juges bloquent les demandes
en justice de victimes des événements du 11/9 et de
ceux qui attaquent la manière dont les instances gouvernementales ont agi.

Rappelons un épisode du reportage de Marie-Monique Robin. Un fermier
américain rapporte que des gènes du maïs de Mansanto pollue
les autres semences de maïs (comme au Mexique aussi). Monsanto fait
circuler des inspecteurs qui prélève des graines dans les champs voisins de
champs Monsanto et font alors un un procès à l¹agriculteur au champ
contaminé pour emploi de semences Monsanto au noir pour ainsi dire.
Certains agriculteurs sont ainsi ruinés. Notre agriculteur ne parlent plus à
ses voisins, dans la crainte d¹être dénoncé.

Saluons encore le secrétaire d¹Etat Nathalie Kosciusko-Morizet qui, pendant
un court instant, avait parlé vrai.
ms


Chronique
Le sarkozysme à l'épreuve des OGM, par Patrick Jarreau
LE MONDE | 12.04.08 |


ctobre 2007 : Nicolas Sarkozy prononce le discours de conclusion du Grenelle
de l'environnement, dont les participants sont réunis, pour la circonstance,
à l'Elysée. On est dans la première période du quinquennat. Encore sur la
lancée de son élection, le chef de l'Etat peut orchestrer un compromis entre
intérêts économiques et préservation des ressources naturelles, innovation
technique et principe de précaution, recherche de meilleurs rendements
agricoles et respect des consommateurs.

Avril 2008 : Nicolas Sarkozy ne fait plus la loi à droite. Les responsables
qu'il distingue ne sont plus protégés. Ils peuvent, au contraire, devenir
des cibles. La déception, chez les électeurs qui avaient voté pour lui,
l'impopularité et la défaite qui en est résultée aux élections municipales
et cantonales ont fait leur oeuvre. L'étrange épisode du projet de loi sur
les OGM et de la punition-promotion de Nathalie Kosciusko-Morizet - punition
au gouvernement, promotion à l'UMP - est révélateur des rapports de force
entre le président, le premier ministre et les responsables de la majorité
parlementaire.

Certes, l'insolence des caciques parlementaires de la droite n'est pas allée
jusqu'à l'insoumission. Le bureau politique de l'UMP a voté à l'unanimité
pour un remaniement de la direction du parti qui, notamment, installe Mme
Kosciusko-Morizet au poste de secrétaire générale adjointe. L'intéressée a
fait ce qu'il fallait pour cela. Réaliste, elle n'a pas lésiné sur les
excuses à l'adresse de ceux qu'elle avait réunis dans un même "concours de
lâcheté" : Jean-Louis Borloo, son ministre de tutelle, et Jean-François
Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale.

La position prise par le président de la République sur l'adoption des
organismes génétiquement modifiés lui avait été reprochée par beaucoup de
députés UMP. Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, avait
dénoncé un "procès en hérésie" contre les OGM quand Nicolas Sarkozy avait
décidé de faire jouer la clause de sauvegarde, prévue par la réglementation
européenne, pour suspendre l'autorisation de la seule semence OGM exploitée
en France, le maïs MON 810 de la firme américaine Monsanto.

Le président de l'Assemblée nationale avait critiqué le rôle de la Haute
Autorité chargée de conseiller le gouvernement sur cette question et
dirigée, alors, par un sénateur UMP, Jean-François Le Grand. Celui-ci, réélu
à la présidence du conseil général de la Manche, ne peut être présenté comme
étranger aux préoccupations des agriculteurs et du monde rural. Mais il a un
ennemi juré en la personne de son collègue Jean Bizet, élu du même
département et rapporteur du projet de loi sur les OGM au Sénat, où ce texte
a été fortement amendé en février.

Mise en accusation pour avoir laissé passer, à l'Assemblée nationale, une
disposition potentiellement restrictive sur les cultures OGM, Nathalie
Kosciusko-Morizet a essuyé, pendant une semaine, les attaques des
parlementaires UMP favorables à ces techniques. François Fillon s'est rangé
de leur côté en déclarant que la disposition en question "n'aurait pas dû
être votée".

La querelle des pro et anti-OGM est de celles qui traversent les frontières
des partis, même si la majorité est pro et si la gauche fait bloc avec les
anti. Elle met aussi en jeu les groupes de pression, écologistes d'un côté,
productivistes de l'autre. Elle a surtout opposé, pour la première fois
aussi clairement, "sarkozysme" et "fillonisme" : l'ouverture ou ce qu'il en
reste, d'un côté, et, de l'autre, la solidarité pure et simple avec les
forces sociales et économiques qui soutiennent la droite.

Courriel : jarreau@lemonde.fr.

hui; on peut être surpris de ne pas trouver aussi, dans Le Monde, la voix de Monsanto; mais il y a eu un changement dans Le Monde).
Quand on a vu le reportage sur Monsanto sur ARTE le mardi 11 mars, on n¹a pas de doute à avoir : le président de la République et une majorité de députés UMP sont au service de Monsanto et trahissent leurs électeurs. Fin normale, semble-t-il, de toutes les démocraties, sur le modèle américain. Un modèle que la France semble avoir rejoint brutalement depuis l¹élection de Nicolas Sarkozy. Il ne manque plus que l¹armée
française en Irak.
Les traîtres sont si nombreux que le problème ne peut plus être résolu par
voie de justice. Et qui les jugerait de toute manière,
la justice suit la même pente (en Amérique des juges bloquent les demandes
en justice de victimes des événements du 11/9 et de
ceux qui attaquent la manière dont les instances gouvernementales ont agi.

Rappelons un épisode du reportage de Marie-Monique Robin. Un fermier
américain rapporte que des gènes du maïs de Mansanto pollue
les autres semences de maïs (comme au Mexique aussi). Monsanto fait
circuler des inspecteurs qui prélève des graines dans les champs voisins de
champs Monsanto et font alors un un procès à l¹agriculteur au champ
contaminé pour emploi de semences Monsanto au noir pour ainsi dire.
Certains agriculteurs sont ainsi ruinés. Notre agriculteur ne parlent plus à
ses voisins, dans la crainte d¹être dénoncé.

Saluons encore le secrétaire d¹Etat Nathalie Kosciusko-Morizet qui, pendant
un court instant, avait parlé vrai.
ms


Chronique
Le sarkozysme à l'épreuve des OGM, par Patrick Jarreau
LE MONDE | 12.04.08 |


ctobre 2007 : Nicolas Sarkozy prononce le discours de conclusion du Grenelle
de l'environnement, dont les participants sont réunis, pour la circonstance,
à l'Elysée. On est dans la première période du quinquennat. Encore sur la
lancée de son élection, le chef de l'Etat peut orchestrer un compromis entre
intérêts économiques et préservation des ressources naturelles, innovation
technique et principe de précaution, recherche de meilleurs rendements
agricoles et respect des consommateurs.

Avril 2008 : Nicolas Sarkozy ne fait plus la loi à droite. Les responsables
qu'il distingue ne sont plus protégés. Ils peuvent, au contraire, devenir
des cibles. La déception, chez les électeurs qui avaient voté pour lui,
l'impopularité et la défaite qui en est résultée aux élections municipales
et cantonales ont fait leur oeuvre. L'étrange épisode du projet de loi sur
les OGM et de la punition-promotion de Nathalie Kosciusko-Morizet - punition
au gouvernement, promotion à l'UMP - est révélateur des rapports de force
entre le président, le premier ministre et les responsables de la majorité
parlementaire.

Certes, l'insolence des caciques parlementaires de la droite n'est pas allée
jusqu'à l'insoumission. Le bureau politique de l'UMP a voté à l'unanimité
pour un remaniement de la direction du parti qui, notamment, installe Mme Kosciusko-Morizet au poste de secrétaire générale adjointe. L'intéressée a fait ce qu'il fallait pour cela. Réaliste, elle n'a pas lésiné sur les excuses à l'adresse de ceux qu'elle avait réunis dans un même "concours de lâcheté" : Jean-Louis Borloo, son ministre de tutelle, et Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale.

La position prise par le président de la République sur l'adoption des
organismes génétiquement modifiés lui avait été reprochée par beaucoup de députés UMP. Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, avait
dénoncé un "procès en hérésie" contre les OGM quand Nicolas Sarkozy avait décidé de faire jouer la clause de sauvegarde, prévue par la réglementation européenne, pour suspendre l'autorisation de la seule semence OGM exploitée
en France, le maïs MON 810 de la firme américaine Monsanto.

Le président de l'Assemblée nationale avait critiqué le rôle de la Haute
Autorité chargée de conseiller le gouvernement sur cette question et
dirigée, alors, par un sénateur UMP, Jean-François Le Grand. Celui-ci, réélu
à la présidence du conseil général de la Manche, ne peut être présenté comme
étranger aux préoccupations des agriculteurs et du monde rural. Mais il a un
ennemi juré en la personne de son collègue Jean Bizet, élu du même
département et rapporteur du projet de loi sur les OGM au Sénat, où ce texte
a été fortement amendé en février.

Mise en accusation pour avoir laissé passer, à l'Assemblée nationale, une
disposition potentiellement restrictive sur les cultures OGM, Nathalie
Kosciusko-Morizet a essuyé, pendant une semaine, les attaques des
parlementaires UMP favorables à ces techniques. François Fillon s'est rangé
de leur côté en déclarant que la disposition en question "n'aurait pas dû
être votée".

La querelle des pro et anti-OGM est de celles qui traversent les frontières
des partis, même si la majorité est pro et si la gauche fait bloc avec les
anti. Elle met aussi en jeu les groupes de pression, écologistes d'un côté,
productivistes de l'autre. Elle a surtout opposé, pour la première fois
aussi clairement, "sarkozysme" et "fillonisme" : l'ouverture ou ce qu'il en
reste, d'un côté, et, de l'autre, la solidarité pure et simple avec les
forces sociales et économiques qui soutiennent la droite.

Courriel : jarreau@lemonde.fr.
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