les lectures recommandées de Tremayne

1) Voila quelques mois que Fanchou m'a demandé de mettre les bouquins ici cités dans les références
2) Je suis faignasse donc pour les commentaires vous vous contenterez de mon copier/coller

Citation :

J'ai plein de trucs à ajouter moi !!!
D'abord à Brth (et à vous tous) j'ai un aveu à vous faire: J'ai un Bac ES !
Et je dois dire une chose qui m'a convaincu de la profonde inutilité de la "science" économique, c'est qu'au cours de mes années de Lycée, j'ai dû écrire 20 pages de cours que je n'ai JAMAIS relu mais ça ne m'a pas empêché d'avoir mon bac sans efforts... c'est bien simple c'est la matière où j'avais l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, de n'acquérir aucune connaissances... j'ai choisi ES pour l'histoire géo et pour passer moins d'épreuves au bac (je sortais d'une première S).

Mais j'ai toutefois acquis un certain nombre de connaissance dans ce... vaudou...
Rien qu'avec des connaissances de bachelier on arrive déjà à démonter les arguments néolibéraux, tout simplement parce qu'ils se basent sur le concept "d'Homo Economicus" qui correspondrait en sociologie à ce qu'on appelle un "idéal-type" c'est à dire une catégorie poussée à l'extrême...
Mais la grande différence entre une science sociale comme la sociologie et l'économie, c'est que dans une science, quand on émet une hypothèse et qu'elle ne se vérifie pas on admet s'être planté... les économistes répètent que le monde a tort...
Et à propos d'idéal type, les sociologues, en créant ce genre d'extrémités, savent et disent dès le début que ce qu'ils décrivent n'existent pas et sert juste à placer les individus à un certains emplacements entre les différents idéaux types qu'ils ont créés... (je conseille de lire le suicide de Durkheim qui fournit un très bonne exemple)

Les néolibéraux, qui contrairement à ce qu'à dit Trevize sont différents des gens d'aujourd'hui mais je m'apesantirai pas là-dessus mes cours de lycée ont disparus enfoui sous une couche de poussière que je me garderai de retirer (véridique ).
A propos de keynes, et à ce propos je conseille aussi de lire Bernard Maris, j'ai pour ma part une analyse à son sujet que j'associerai avec la lecture que j'ai eu de Machiavel.
On a là deux types faces à des puissants qui veulent accaparer le pouvoir, la richesse et l'impunité. Tout simplement, plutôt que de leur montrer qu'ils ont tort (ce qui ne servirait à rien, vu que ce sont les vainqueurs qui finissent par avoir raison), Machiavel, comme Keynes par la suite, ils vont essayer avec des arguments que peuvent comprendre les puissants auxquels ils s'adressent d'inciter ces derniers à avoir une conduite plus généreuse, moins égoïste...
-Machiavel a poussé les rois et les princes à s'attirer l'affection du peuple et à bien le traiter en employant des arguments totalement froids mais qui ont plus de poids aux yeux des gens impliqués qu'un simple "il faut aider son prochain" que crachent les curetons à qui veut les entendre... c'est à dire personne. "La meilleure forteresse est l'affection du peuple" est une chose que Machiavel explique dans Le Prince, entre autres choses.
-Dans la même branche et bien plus tard on a Keynes qui fait pareil avec les libéraux. Il essaye de les convaincre que pour faire fonctionner l'économie et être plus riche faut donner de la richesse aux pauvres parce qu'ils consomment plus que les riches (théorie de la relance par la demande).

Et maintenant, au risque d'en choquer, je vais dire en quoi je suis d'accord avec Poutine:
Pour qu'un état soit puissant et digne d'être appelé "état", il faut qu'il ait les moyens de n'être à la botte d'aucun groupe type société multinationale ou transnationale...
Il faut que les états contrôlent tous les secteurs "clés" de l'économie afin qu'aucun Lobby extérieur ne puisse empêcher le "développement" du pays.
Ces secteurs sont les transports, les communications, l'énergie, la production alimentaire, les biens de première nécessité et c'est dur à dire mais indispensable quand on veut être réaliste dans le monde d'aujourd'hui... l'armement... aujourd'hui, certaines compagnies sont plus puissantes, y compris MILITAIREMENT, que certains états... des holdings sont capables comme ils le souhaitent de prendre les rennes d'un pays et d'en faire ce qu'ils veulent... en Irak les américains font appel à des agences de mercenaires qui sont mieux équipés et plus nombreux que les combattants irakiens...

Voila j'ai dit tout ça dans un sujet sur les "trente Glorieuses" mais en même temps le monde actuel découle de cette période.

3) les bouquins sont:

-lettre ouvertes aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles, de Bernard Maris
-le suicide, d'Emile Durckeim
-le Prince, de Machiavel

sur ce, j'vais m'coucher !

bon sang mais quelle feignasse ce corniaud là

ce n'est pas le peuple qui a ma peau mais une seule personne.

La société a pris ma vie, c'est pas pareil.