Avant je voulais me suicider soit par romantisme, soit parce que je me sentais trop malheureux (ce qui s'est révélé être mon caractère maniaco-dep).
Mais j'en aurais été bien incapable.
De toute façon j'ai toujours ce fond d'espoir qui m'a toujours empêché de sombrer totalement, cette chose ténue qu'on pourrait appeler croyance en la Vie et en l'humain.
Pis je peux pas me foutre en l'air puisque j'ai encore des rêves à accomplir, trouver LA gonzesse, etc... c'est ce que je me disais.
Là j'ai envie de me foutre en l'air d'une manière plus raisonnée, plus réfléchie, d'une parce que je pense que j'arriverai à rien, individuellement parlant, de toute manière j'ai envie de rien, de rien faire, sinon rester devant des jeux d'ordi à m'abrutir, de deux parce que le petit documentaire que je vous ai mis par ici (Lets Make Money), ces politiques neo-liberales mises en place durant les 70 et contre lesquelles personne n'a presque rien fait depuis quelques décennies, ce petit documentaire me porte à croire que tout ne fera qu'empirer et que l'humain est de toute manière un incurable cancer d'égoisme et d'exploitation de son prochain, quelle que soit la forme qu'elle prend, un cancer qui ne mérite donc que de s'éradiquer par "autophagie", ce qui est bien en train de se passer là....
Putain, j'ai envie de me descendre un bon coup et qu'on en parle plus, j'ai envie d'ultra-violence (pourtant à coté de moi l'agneau est un brutal), d'executer froidement quelques traders et "investisseurs" avant de partir.
Soit c'est l'hiver et mes lectures SS (Les Bienveillantes) qui me tapent sur le système, soit c'est quelque chose de plus profond....je préfèrerais la première hypothèse parce que plus momentanée.
Bon, 6h29 du mat', j'ai la dalle, j'ai pétri mon pain à 6h (le boulanger est fermé et de toute manière il fait un pain nul et cher), j'attends encore une demi-heure...le secret du bon pain (outre la qualité de farine et les proportions ) c'est de bien laisser reposer la pâte avant de cuire.
Désolé de vous emmerder avec mes humeurs, en plus j'ai toujours pas de nouvelles du mec qui doit me vendre le saxo, ça me rend dingue.
Ca vous arrive, vous les urbains, de vous dire "oh putain, aujourdhui je sors pas, vu la palanquée de têtes de cons traînant dehors c'est peine perdue" ?