.:: Poésie ::.

Ma biographie

Je fus un marin et un libre penseur,
Un modeste poète à mes heures,
J’errais dans les méandres de la solitude,
M’accrochant à mes petites habitudes,

Ne pensant pas au lendemain,
Ne me préoccupant pas de la fin,
Ne songeant qu’à mes amours passés,
N’émergeant que rarement de la noirceur de mes pensées,

Je fis ce pourquoi j’étais fait,
Ce faisant, je ne m’occupais que de revendiquer,
La plus grande, la plus sublime et subtile idée,
Celle que l’on nomme en riant, « Liberté »,

J’ai eu la chance, dans ma vie, de posséder,
Une forte, profonde et inépuisable Amitié,
Elle fut pour moi le plus grand sentiment ressenti,
Au court de ma misérable et triste vie,

Mon plus grand et plus fort plaisir,
Fut, à la proue de mon bâtiment,
De composer des vers à loisir,
Servant à exprimer mes peines et mes tourments,

A présent, de ma vie, vous voilà tous au courant,
Je vous ai tous dit sans gêne et simplement,
Je voudrais que vous ne me jugiez pas à mes rubans,
Mais plutôt à la profondeur de mes sentiments.

Ode à l'alcool

Buvons, buvons mes Frères,
Enivrerons-nous jusqu’au bout de la nuit,
Buvons, buvons mes frères,
Que la bière coule à flot toute notre vie,

Menzana, Porto, Grappa
Donnez nous la force de tuer,
Ces Tyrans, ces Despotes, ces Renégats,
Qui nous ont volé nostre Liberté,

Gloire à l’homme qui créa le vin,
Grâce à ces vignes et à son doux raisin,
De par sa force nous sommes libérés,
Et nous trouverons le chemin de la Liberté,

Oui nous sommes tous des manants et des ivrognes,
Et nous portons ces titres sans vergogne,
Vous nous avez pris nos amours et nos joyeusetés,
Mais la joie de la bouteille vous ne pourrez nous l’enlever,

Mes frères, j’ai assez parlé,
Maintenant, levez vous et clamez vos idées,
Il est temps pour nous ; simple ouvrier,
De prendre les armes contre ces diables emperruqués,

La Bière doit être notre maîtresse,
Le vin nostre dévouement,
La Grappa une sainte déesse,
Et la Liberté le dénouement,

Ô "alcool qui met de l'or sur toutes choses" (pas de moi).

Quand je vous disais que c'était mon camarade !! C'est pas pour rien !!

Bon sang, qu'elle m'inspire... Mais qu'elle m'inspire...
Ouuhhh, làlà....
C'est un premier jet, écrit sur le vif... Mais bon, ca vaut ce que ça vaut :

"C’est l’histoire d’une plage vide
D’un lopin de terre, sur un îlot,
Où se mèlent rochers frais et sables arides,
Alors que s’approche un être nouveau

J’étais là, seul, à flâner,
Regorgeant ma peine, tant bien que mal,
Tenant compagnie aux crustacés
Qui n’avaient jamais vu pareil animal

J’était ivre de ton visage
A ce moment-là, tu me manquais
Je ne pouvais pas te voir, sur cette plage,
Mais je pouvais t’imaginer

Je te dessinait dans l’eau claire,
Te faisant des boucles en écume,
Tes yeux étaient des perles dans la mer,
Ton sourire était de brume

Tu m’apparaissait peu à peu,
Comme peinte dans les éléments,
Et cet endroit vierge était plus joyeux,
Car tu es auprès de moi, à présent"

Bartholomew Roberts, fou d'Anne-Mary

WaW ..quelle Chance a cette Anne-Mary ..
allons nous fêter les premières fiançailles d'un Passager !?

rick bald a écrit:

WaW ..quelle Chance à cette Anne-Mary ..
allons nous fêter les premières fiançailles d'un Passager !?

Peut être bien...
Lors d'un grand RP de fête où tous seront conviés !!
Mais ce n'est pas à l'ordre du jour pour l'instant...

EDIT :

Un acrostiche... Quand je vous dit qu'elle m'inspire...

Eh ben mon gars

Tu t'es laché une fois de plus!!!! Quelle talent!!!!

Bravissimo!!Magnifique!!!Je suis très touchée !!*sort un grand mouchoir et se mouche bruyamment*
Continue comme ça!!

Humm..je me souviens de Nos Tourtereaux dans le Jardin du Gouverneur..quelle belle idylle..

rick bald a écrit:

Humm..je me souviens de Nos Tourtereaux dans le Jardin du Gouverneur..quelle belle idylle..

Je m'en rapelle aussi... Miam, quels bons souvenirs...

Bien. A présent, un autre sujet. Comme vous le saviez peut être, le Bartholomew Roberts historique, le pirate, ne buvait pas une goutte d'alcool. D'ailleurs, c'était interdit à son bord.
A l'inverse, le Bartholomew Roberts que j'incarne, pour la circonstance, boit un peu, lui.
Mais vous verrez que ce n'est pas ça qui l'ennivre le plus...

Voici donc ce que ça donne quand monsieur le poète tète un goulot de bouteille avant de gratter une plume.


"BABAarth AU RHUM"



Alors, alors.

« Douce tourterelle brassant les cieux,
Angelot pur nageant dans les nuages, »
Et…. Euh… »Je suis amoureux »
Euh…« La lune est ton visage… »

Ah, par tous les diables, où est c’te bouteille ?!
Héhéhé, la voilàààààà. Viens voir un peu par là…
QUOI ?!? VIDE !!!!!!!????? Qui la bue pendant mon sommeil ?!
Hips. Pourquoi donc me faire ça à moi ?

L’artiste a soif, bon sang de bois. J’ai besoin de carburant…
J’ai beau avoir plume et papier, buvard et encre,
Sans rhum, j’peux pas écrire, j’peux pas, nan !
M’en fout, j’bouge pas, même que je jette l’ancre.

Comment ça, trop ? J’aurais trop bu ?!?
Quand, même, j’suis capitaine, et j’y ai droit…
En tout cas, de l’alcool, il n’y en plus.
COMMENT CA, MES VERS SONT MALADROITS ?!?!

Et qui êtes-vous, pour me juger ainsi ?!
Un marin doit boire, pour rester un bon chef.
Et je… Hein ? C’est… Toi, Anne-Mary….. ?
Heuuu… Je…Hum… Bon, bref.

Oui, j’ai abusé de l’alcool…Bon, j’tourne la page…
Je te le promets, je m’en remettrai.
Mais…. Je resterai à jamais, ivre de ton visage !
Toujours saoul d’amour… Hips ! Ah, ouais…

Bon, d’accord... C’est stupide, c’est mauvais…
C’est le rhum, qui rend les vers trop lourds…
Alors, c’est bon… Je me rends… Je me tais…
Un petit geste vaut mieux qu’un long discours…

Plus une goutte d’alcool…
Les bougies sont éteintes…
Vides, les flacons, les fioles…
Je préfère les étreintes…




BartholoHIPS... Roberts.

Quand je te dis que je t'aime...
Hic !!

Le BaBarth O Rhum..ha ha ha ..excellent !!

J'aimerais moi aussi vous soumettre un poème que j'ai écrit à la personne qui fait battre mon coeur...

Chère Marion, belle demoiselle,
Pour preuve de mon amour éternel,
Accepte ces modestes vers,
Et comprends mon amour d’aujourd’hui et de naguère,

Alors que le Soleil sortait de son sommeil automnal,
Un autre Astre vint frapper mon cœur d’une flèche acéré,
Etait-ce une Nymphe, une Déesse ou une Vestale,
Je ne puis le dire tellement je fus émerveillé,

Puis passèrent les jours, les mois, les saisons,
Et mon cœur tomba dans un désespoir sans fond,
Etais-je assez digne pour mérité un seul regard,
L’estimant, je cherchais tes yeux, l’œil hagard,

Durant toutes ses années tu m’as fais vire un vrai calvaire,
Loin de toi le monde semblait toujours moins clair,
Ton sourire ne me laissa aucun répits,
Et ton visage enta mes songes toutes les nuits,

Je refoulais sans cesse mes sentiments,
Afin de fuir la réalité ; lâchement,
Enfin à mon grand soulagement, tu intervins,
Et à mon cauchemar tu m’y fin,

Aujourd’hui, je ne cache plus mes sentiments,
J’ai relevé la tête et je regarde au devant,
Je marche en faisant fasse à l’avenir,
Mais, par Dieu, acceptera tu de me revenir ??


Ton éternel,
Edward John Trelawney

Bravissimo Edward.. Ach l'Amour..

Excellent !!

Fais-lui parvenir tout ce que tu écris...

et fais signer à cette jeune Marion un contrat pour s'engager dans la Légion..heu ..non chez les Passagers..ha ha ha !!

rick bald a écrit:

et fais signer à cette jeune Marion un contrat pour s'engager dans la Légion..heu ..non chez les Passagers..ha ha ha !!

Je suis sur quelle en sera ravi

...

Que faites-vous quand vous avez le coeur lourd et les yeux baignés de larmes..?


Un ciné, un carré de chocolat, un bon bouquin...?

Moi j'écris.
Devinez à qui...


...




Ma chère Anne-Mary,


J’espère que vous vous portez bien. On peut se dire que c’est un début assez classique pour une lettre, mais en fait je préfère vous demander d’abord. On ne sait jamais, quand on lit une lettre, mieux vaut être en bonne forme… Avoir envie de poursuivre la lecture, quoi.
Donc, si vous allez bien, et que vous pensez pouvoir aller encore bien une fois votre lecture achevée, eh bien lisez donc la présente missive. C’est vous qui voyez.

En fait, moi je ne vais pas bien, et c’est d’ailleurs pour cela que j’écris. Je ne vais pas bien, parce que je suis triste, voilà tout.
Non, pas triste. Je ne saurais décrire ce sentiment qui vient d’envahir mon être.

Oui, le mot est bien trouvé. Envahir ! Ce terrible état vient de prendre possession de mon corps, me réduisant, moi, marin, homme de Lettres et gentilhomme de fortune, aux larmes et au désespoir. C’est affligeant, il me faut me sortir de ce mauvais pas…

Puisque l’affaire est dramatique, vous m’excuserez l’utilisation de ces allégories militaires.
En effet, ces désagréables troupes mélancoliques viennent d’investir mon esprit. Leurs couleurs sombres et larmoyantes flottent dans ma tête ! Et autant vous le dire, cette affaire vous concerne de très près.
Car vous seule, élue de mon cœur, avez le pouvoir de déloger ces assaillants, qui ont réussi à infiltrer mon bastion le mieux gardé…
Anne-Mary ! C’est non seulement mon honneur, mais mon âme qui est souillée ! Vous devez me venir en aide… Lancez-moi quelque chose auquel je puisse me raccrocher… Une perche, une bouée, même le plus maigre des bois flottants, mais de grâce, ne m’abandonnez pas ! Ne me livrez pas aux eaux ternes et tourbillonantes de la dépression…

C’est un message de détresse, autant qu’un message d’information ! Abandonnons les lettres, les tournures habiles et les beaux discours ! Je vous aime ! Je vous aime !!
Plus qu’un homme comme moi pourrait se le permettre !!

Voyez-moi : je ne suis pas une bête de chair et de muscle, je ne suis non plus beau, et mon goût pour le thé et la musique classique ne fait pas de moi un homme attirant, si j’ose encore me considérer comme élément de la gent masculine…
Ma seule force est celle de l’Esprit… Je ne me bat, je dois l’avouer, que piètrement au sabre… Et mes talents de duelliste au pistolet sont fort maigres…
Autant vous dire que je ne suis vraiment, vraiment pas un modèle.

Et pourtant, cela n’empêche pas : je vous ai aimé… Je vous aime encore… Et vous chérirai jusqu’à ce que la Faucheuse vienne m’attraper par le col…

Anne-Mary ! J’ai goûté à beaucoup de sensations, dans ma vie. J’ai connu la peur, la haine… Beaucoup de choses, en somme… Mais l’amour…
Vous seule, avez le pouvoir de me désarmer ! Vous seule, ma tendre aimée, pouvez effacer ces Lettres encombrantes de mon esprit, n’en laissant plus que « Je t’aime »…
Vous, et vous uniquement, pouvez gonfler mes yeux de larmes, et faire mettre l’athée que je suis à genoux… Vous seule, pouvez me faire défaillir, chuter, supplier…
Je suis un pantin désarticulé, à qui la parole ne manque pas, mais qui ne sais quoi en faire…

C’est vrai : regardez-moi… Je ne fais que parler, enjoliver, meubler mes sentiments… Je passe jours et nuits à écrire… Des mots. Sans sens aucun, uniquement des belles lettres…
Je ne suis qu’un ladre. Etre un lettré, ca s’apprend. Etre follement amoureux de la plus ravissante des créatures, cela ne s’apprend pas…
Des coups de sabre, des coups de poing, mais aussi de l’amitié, j’ai beaucoup donné.
Mais encore jamais de l’amour…

Vous me pardonnerez je pense, de faire encore de la poésie, je m’en excuse, mais je pense que la vie de chacun est un livre. Une œuvre différente à chaque fois.
Il faut prendre le temps de l’ouvrir, ce live, et de découvrir des mots, des expressions, des passages interessants…
Dans le livre de ma vie, vous avez d’un souffle tourné la page de la guerre pour me dévoiler celle sur l’amour…
Une page ? Mais non… C’est bel et bien un chapitre entier… Et à chaque ligne, si on y regardre bien, on y voit votre nom, à chaque fois à côté du mien…

Bon. Assez. Je cesse, je suis ridicule…
Regardez moi dans mes œuvres ! Encore à philosopher… Quel imbécile.

Derrière ce veston bleu, il y a un cœur qui bat. Plus fort encore quand vous êtes à mes côtés.
Anne- Mary, plus que jamais, je voudrais que vous sachiez que je suis fou amoureux de vous ! Je rêve de vous, je vous imagine à chaque instant… Je vous aime éperdument ! je vous aime à en mourir !! Et si je dois mourir, ce sera dans vos bras…

Ca y est… Une fois encore, des larmes…Ahh. Des soupirs.
Je pose ma plume. J’arrête d’écrire.

Anne-Mary… Vous pouvez en être convaincue !
Bartholomew Roberts vous aime !!


Vostre dévoué serviteur,


Le Gallois Egaré

Très impressionnant mon amy. Tu as l'un des plus bel esprits que j'ai eu l'occasion de rencontrais dans ma courte vie...

Chapeau bas.

Que celui qui pense le contraire ce présente à moi pour que, dans les règles, je le désentripaille....

Edward John Trelawney a écrit:

Que celui qui pense le contraire ce présente à moi pour que, dans les règles, je le désentripaille....

Je l'essorille, et le désentripaille !!
Je désire voir le théâtre guéri de cette fluxion, sinon...
... le bistouri ! Je vais donc en guise de buffet, découper cette mortadelle d'Italie !!

Milles mercis... Tu en es aussi un fameux, d'esprit, Trelawney ! Et tu as même l'avantage, par rapport à moi, d'associer matière grise et force physique...
Ahahaha ! Frère !
Que la Manzana coule à flots !

La Guerre

Pour de multiples causes, tu fus utilisée,
Souvent pour un prétexte injustifié,
Officiellement tu clames la Liberté,
Officieusement tu vises l’or ou autre rareté,

Des peuples, tu te fais la libératrice,
Mais des hommes pleins d’avarice,
Accoutumer aux richesses et aux vices,
Se servent de toi avec malice,

Tu es le pire fléau que l’homme eut créé,
Car c’est les plus faibles que tu aimes frapper,
Déchaînant sur eux tristesse et misère,
Tu leurs a pris leurs amours et leurs frères,

Tu t’honores de tes petites victoires,
Alors que tout l’honneur et toute la Gloire,
Revient à ses misérables sur lesquels, tu as fait pleuvoir,
Toute la haine de ce monde dérisoire,

Tu es la cause de tant de souffrance,
Fut un temps, c’est des emperruqués dont tu remplissais la panse,
Aujourd’hui, tu remplis celle des libéraux,
Ceux qui se fichent des petits et de leurs maux,

Quand à nous tu viens te présenter,
Des temps de malheurs sont à redouter,
Nous empilons déjà les linceuls,
Et nous nous préparons à être seul,

Finit ces batailles en rang serré,
Où les canons étaient chargés,
Où les bataillons étaient formés,
Et où savoir faire la guerre était une rareté,

Alors mes frères prions,
Pour que jamais nous et nos rejetons,
A de sinistres guerres, confrontés, nous soyons,
Et que les jours de paix resteront,