VOTRE DERNIER FILM ?

Sujet: Re: VOTRE DERNIER FILM ? Lun 26 Nov 2007 - 23:57

Z'avez vu cette vidéo à côté...c'est de Jean Yanne et c'est énorme

Là

Sujet: Re: VOTRE DERNIER FILM ? Mar 27 Nov 2007 - 0:11

OUI !!!! FABULEUX !!! Je la connaissais !!!!

"-C'est pas pour moi, c'est pour mon papa !"

Putain j'adore Jean Yanne !

- Plantier, vous êtes un con ! Vous me trouvez grossier et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire... Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer...
Dire "Merde" ou "mon cul", c'est simplement grossier... Maintenant voyons donc tout ce qui est vulgaire...
Prendre une voix feutrée et sur un ton larvaire vendre avec les slogans aux bons cons d'auditeurs les signes du zodiaque ou le courrier du coeur...
Connaissant son effet sur les foules passives, faire appel à Jésus pour vanter la lessive.
Employer les plus bas et les plus surs moyens, faire des émissions sur les vieux, sur la faim, le cancer, enfin jouer sur les bons sentiments afin de mieux fourguer les désodorisants...
Tout cela c'est vulgaire ! ça pue ! ça intoxique !
Mais cela fait parti du jeu radiophonique...
Vendre la merde, oui ! Mais sans dire un gros mot ! Tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau !

Sinon, y a ça aussi... Laughing

Ce soir je vais me revoir FIGHT CLUB. Film sublime.

Fight Club a écrit:: "La publicité nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu'on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l'Histoire. On n'a pas de but ni de vraie place. On n'a pas de grande guerre. On n'a pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle. Notre grande dépression, c'est nos vies. La télévision nous a appris à croire qu'un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rocks star mais c'est faux et nous apprenons lentement cette vérité".

Mon dernier? Euuuu hier soir! hum Rolling Eyes

Shrek 3

Le Cercle des Poètes Disparus cheers

Fanchou Nombre de messages : 2356 Date d'inscription : 07/11/2006

Pietro-Luigi De Treviso a écrit:

Ce soir je vais me revoir FIGHT CLUB. Film sublime.

Fight Club a écrit:: "La publicité nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu'on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l'Histoire. On n'a pas de but ni de vraie place. On n'a pas de grande guerre. On n'a pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle. Notre grande dépression, c'est nos vies. La télévision nous a appris à croire qu'un jour on serait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rocks star mais c'est faux et nous apprenons lentement cette vérité".

Hmmm...Fight Club, je te conseille de lire Chuck Palahniuk, l'auteur, il me semble que je t'ai envoyé un lien TRES récent qui parle de Palahniuk Rolling Eyes

Je sais, ma poule... C'est un bon... mais le film n'est pas mauvais non plus...

Nombre de messages : 508 Age : 38 Date d'inscription : 31/01/2008

Je sors tout juste du ciné, où j'ai été voir Cash, avec Jean Dujardin (acteur que je n'aime pas mais ça n'engage que moi^^) et Jean Reno (rien à redire Laughing

) Superbe film sur l'escroquerie, dont la fin vous retourne la tête. Si vous avez aimé la lignée des films Ocean eleven, vous aimerez ce film rebondissant, dont la fin vous laissera sur le cul Laughing

Un arnaqueur évite les agressifs. Et encore plus les agressifs armés.
Solal a oublié cette règle. Résultat, il est mort, assassiné par un mauvais perdant.
L'affaire aurait dû en rester là. Mais Solal a un frère : Cash. Et Cash a décidé de le venger. A sa manière. En élaborant une arnaque de haut vol.
Toutefois, l'adversaire est sur ses gardes. Et Cash et ses amis se sont peut-être attaqués à plus fort qu'eux... Dans ce genre d'opération, les alliances se font et se défont, les complices sont parfois des traîtres et les traîtres des complices. A la fin, une seule chose compte : qui est le pigeon ?

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18811031&cfilm=126887.html

(et pour une fois, moi n'aime pas cet acteur, j'ai apprécié Jean Dujardin, qui m'a d'ailleurs fait penser à quelqu'un que je connais Wink

)

Je pense que je vais aller le voir, il a l'air sympa et j'aime bien Dujardin. Razz

Sapphyra a écrit:: (et pour une fois, moi n'aime pas cet acteur, j'ai apprécié Jean Dujardin, qui m'a d'ailleurs fait penser à quelqu'un que je connais )

Merci Sapphy ! Bien que je ressemble d'avantage à mon cousin Vénitien Jean Réno...

Nombre de messages : 508 Age : 38 Date d'inscription : 31/01/2008

Physiquement oui, mais je parlais là d'attitude que je t'imaginais bien avoir Laughing

Modo: j'ai déplacé ici ton sujet Sapphyra. On va dire que celui la était bien noyé par les autres Very Happy

Nombre de messages : 508 Age : 38 Date d'inscription : 31/01/2008

Merci effectivement je ne l'avais point vu Razz

Faut dire que l'on y voit bientôt aussi bien que dans un TROU..

Faudra que je fasse le ménage un de ces 4... Mais non ! Ne craignez pas le pire !!!

Nombre de messages : 508 Age : 38 Date d'inscription : 31/01/2008

Dernier film en date "Jackpot" avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher. Film tordant, qui vous mettra les larmes aux yeux à force de rire, et n'ayez surtout pas peur de rire, la salle entière rira avec vous!

Un homme et une femme découvrent qu'ils se sont mariés lors d'une nuit de débauche à Las Vegas. Une nuit pendant laquelle l'un d'entre eux a gagné le jackpot. Chacun va tenter de faire vivre un enfer à l'autre afin de divorcer et garder l'argent...

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18811896&cfilm=128851.html

Bah..Iron Man..
oui je sais..m enfin..c est un Marvel meilleur que Dardevil par exemple..

Iron Man, je suis partie sur une appréhension mais je suis vraiment pas déçu

27 Robes et Jackpot, Bien tripant ces 2 là, si vous vous sentez pas super alors que vous auriez envie de posté une bonhumeur sur le post du Taulier ces films peu y aider.

et puis Cleaner sortie aujourd'hui en sale, pas déçu non plus

Quelqu'un aurais vu 'les hauts mur" ? Very Happy

histoire que j'ai un avis de plus

ça y est !!! J'ai acheté CONTROL d'Anton Corbin ! Film qui retrace la vie de ce fameux poète romantique que fut Ian Curtis, leader du groupe Joy Division.

Vous savez combien j'apprécie Joy Division... J'avais raté ce film au ciné en octobre dernier... Je ne pouvais pas le rater en DVD...

Cependant comme je suis un tatillon du groupe, soucieux de la paix de l'âme de Curtis, j'attendais le Corbin au tournant... Mais j'avoue avoir été remarquablement surpris. Ce film est très bon. Un "somptueuse mise en image de la musique de Joy Division", comme diraient "Les Inrocks". Regardez le ! Dégustez la poésie de Ian Curtis ! Pleurez à son sombre destin de grand poète romantique anglais ! Sentez cette âme qui en réalité est bien plus vivante que toutes les âmes que nous fait suporter ce système avec sa médiocrité culturelle ambiante ! Savourez sa musique révolutionnaire ! Délectez-vous de ses poèmes romantiques ! Faites vivre l'âme de Curtis par l'oeil d'Anton Corbin !

L'image.

Ce film utilise le noir et blanc. A priori, on pourrait se demander pourquoi un film qui traite une histoire somme toute récente : l'aube des années 80, et ses flash New Wave Post Punks colorés, utilise le Noir et Blanc. Et bien il s'agit là d'un parti pris d'auteur... Corbin était photographe en 1980. C'est lui qui prit les fameux clichés de Joy Division. Or il n'utilisait que le Noir et Blanc... Plus tard, c'est lui qui réalisa le clip de leur chanson "Atmosphere", toujours en Noir et Blanc. Et quand il rêve de cette époque, désormais, il prétend qu'il rêve toujours en noir et blanc... Tout est donc réalisé en Noir et Blanc... Ou plutôt devrais-je dire en dégradé de gris... Car le gris est partout dans cette Angleterre Tatchérienne. Grisaille quasi totalitaire. Entre béton délavé et pluie. C'est la grisaille qui domine. On la sent dans les sonorités de cette musique apocalyptique. On la sent même sous le Noir et Blanc lui-même.

Le décor.

Corbin a réussi une reconstitution parfaite de l'angleterre banlieusarde des années 80. Des quartiers prolos de Manchester, HLM déglingués, bicoques de briques façon corons, aux Ford Fiesta et Taunus de l'époque, en passant par les fringues New Wave (pantalons à pinces, chemises et cravates fines, look volontairement années 40 pour provoquer le bourgeois... on sort du Punk...), tout y est. Et nous voilà replongé dans l'univers de notre adolescence ! Une plongée pure et parfaite au coeur de notre âge d'or, plongée existentielle et angoissante dans nos années 80 : les racines de notre monde d'aujourd'hui. Quelques détails d'abord nous rappellent que nous avons vécu cette période... Plus très vite, on s'y retrouve submergé comme si l'on n'en était jamais sorti ! On retrouve cette époque comme on retrouverait un vieil ami et comme si l'on ne s'était jamais quitté, au final.

L'acteur.

Sam Riley ressemble énormément à Ian Curtis ! Un peu moins pour ses acolites sensés jouer New Order... Sam se taille un physique très anglais, presque banal. On est loin des frasques glamours de Bowie ou des Hippies. Les punks sont passés par là pour radicaliser l'ambiance. La pauvreté gangraine l'angleterre et elle se ressent sur les visages. Des visages tristes, résignés, lucides. Des visages essentiels et spirituels. Sam Riley colle véritablement au personnage. Il devient Ian Curtis et on ne voit plus que Ian Curtis.

Le sujet.

Le sujet du film, tout le monde le connait parce que tout le monde connait la légende du groupe Joy Division. Ce groupe qui réinventa la pop en inventant la new wave, au seuil d'une décénie cinique et désillusionnée. Ce groupe qui ne gagna pas un seul centime, faisant de son leader un véritable poète maudit. Un Van Gogh prolo qui n'aurait pas eu le docteur Gachet pour porter sa mémoire, mais le peuple, la populace anglaise et prolétaire des années 80. Un véritable poète maudit dans la plus pure tradition romantique.

Le scénario.

Corbin passe très vite sur l'adolescence taciturne de Curtis. Un adolescant somme toute banal, écoutant Bowie et affichant des posters des Doors sur les murs de sa chambre, mais affichant surtout des éclairs de génie lorsqu'il récite Worsworth. Très vite, Corbin raconte sa rencontre avec Déborha qui deviendra sa femme et avec qui il aura une fille, menant une vie paisible d'employé banlieusard. Puis son destin le rattrape... Son destin : la poésie. Un jour, alors qu'il écoute un groupe punk au pub du coin, il rencontre 3 vieux camarades : Bernard Sumner, Steve Moriss et Peter Hook qui lui expliquent être à la recherche d'un chanteur et parolier pour le groupe qu'ils sont en train de monter. Ian Curtis leur montre ses poèmes. Le groupe est né. Puis la création les submerge... Les chefs d'oeuvres de l'album "Unknown Pleaser" s'enchainent... Musiques apocalyptiques, basses mélodiques, guitares rythmiques, batteries ultra rapides, textes magnifiques... mais à la différence de leurs prédecesseurs, comme Jim Morrison ou Loo Reed, ils ne se drogueront pas, il ne boiront pas. Ils resteront dans la dignité de la working class, cultivant une différence lucide empreinte d'humour. De cette personnalité à part dans le paysage rock de l'époque va naître un petit succès. Joy Divison commence à s'imposer sur les scènes du Rock Indépendant britanique. Le groupe fait une apparition sur la BBC et le producteur Tony Wilson (mort le 15 août dernier et grand initiateur de LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE POPULAIRE DE MANCHESTER !) le signe sous son label indépendant "Factory Records". Curtis se produit sur scène le week-end et il travaille en semaine au bureau de l'aide social, aidant les chômeurs à trouver un emploi... Tout pourrait être parfait... Si ce n'était la maladie qui le ronge : l'épilepsie. Au milieu de ce succès naissant parmi l'élite intellectuelle britanique, ses crises le fragilisent autant qu'elles nourrissent sa créativité... puis un soir, à l'issu d'un concert harrassant, esseulé, fragilisé, il rencontre une journaliste Belge dont il tombe amoureux. Curtis se trouve alors écrasé entre cette petite vie prolétaire, son amour pour sa femme et son génie créatif qui l'appelle ailleurs. Un ailleurs qu'il ne peut assumer. Peu à peu, en proie à des lourds traitements, victime de ce tiraillement entre son génie créatif et la volonté d'avoir un vie familiale paisible, rongé par ce dilème, déchiré par la culpabilité, il va sombrer dans une grave dépression... Tout ça pour aboutir fatalement à ce triste 18 mai 1980... L'aventure de Joy Division fractura intérieurement Curtis. Sa division ne fut pas joyeuse. Division de sa joie...

Une scène très intéressante du film.

L'histoire de la création de son fameux : "she lost control"... Alors employé au bureau de l'aide social, il reçoit une jeune femme et sa mère. La jeune femme lui explique avoir des problèmes pour garder un emploi. Il lui en trouve cependant un mais elle tombe devant lui, victime d'une crise d'épilepsie expliquant qu'elle perd le controle... Coïncidence signifiante, quelque jours plus tard, il apprendra qu'il est lui aussi victime de cette maladie. Par besoin de fraternité, sans doute pour parler de son mal à quelqu'un qui l'éprouve aussi, il cherchera à savoir ce qu'est devenue, cette jeune femme... Sa mère lui annoncera alors qu'elle est décédé lors d'une crise particulièrement violente. Devant l'angoisse que suscite en lui cette horrible nouvelle, en echo à sa propre condition, il écrira "She Lost Control" et ce sera d'ailleurs la première chanson qu'il interprêtera en public, à la BBC. Je ne connaissais pas cette anecdote et le film en recense pas mal.

Voilà. Je ne saurais donc trop vous conseiller ce petit bijou. Car l'âme de Ian Curtis, comme celle de tous les poètes, doit vivre dans nos coeurs. Joy Division est mort avec Ian un sombre 18 mai 1980... Mais New Order a survécu, porté par l'âme de ce grand poète. Cette âme qui s'échappe du crématorium telle une sombre fumée, à la fin du film. L'humour amical et fraternel de Sumner et de Hook finiront par lui redonner des couleurs.

A Kritik Baïe Ze Treviz hymself en personne...

Nombre de messages : 9 Age : 41 Date d'inscription : 28/04/2008

Stray cat a écrit:: Iron Man, je suis partie sur une appréhension mais je suis vraiment pas déçu

Pareil que toi, j'ai failli ne pas aller le voir mais je ne regrette pas du tout de m'être laissé convaincre, excellent film

Fanchou Nombre de messages : 2356 Date d'inscription : 07/11/2006

Putain Treviz' ! C'est beau ! Razz

Dommage que tu cites les Inrocks parce que c'est un journal à la con ! Laughing

Nombre de messages : 508 Age : 38 Date d'inscription : 31/01/2008

vi c'est beau... triste mais beau... et dit avec une telle emphase!! tu serais pas fan par hasard? Razz

Il y a le film 24 hour party people qui parle aussi de Joy Division mais en se centrant sur l'histoire du label Factory records et donc sur toute une tranche de la pop anglaise. Bon film aussi.
https://www.youtube.com/watch?v=ZC44S9su3gw

Sinon, j'ai pas encore vu control mais je n'y manquerai pas.

http://www.poultrygeistmovie.com/ affraid

Je suis plus en état de dire quoi que ce soit après la bande-annonce de ce film..... pale

PS:

Tremayne Crow a écrit:: http://www.poultrygeistmovie.com/
Je suis plus en état de dire quoi que ce soit après la bande-annonce de ce film.....

PS:

Un truc avec du gros n'importe quoi totalement hyper gore, j'adore Very Happy

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