Quel monde vous voulez ?

Un monde avec du pâté. Le pâté c'est con bon.

Donc pietro veut sauter Little Boot. Alexei manger du foie gras à chaque repas (comme je le comprends ).

Vous voulez vraiment un flagrant délit de propagandisme crowiste ?

Allez te fais pas prier ! On l'attend tous...

C'est un dodo extrait d'un vieux cartoon.

Puisqu'on me l'a demandé, je vais me lancer dans l'exercice difficile de décrire ma société idéale en essayant de ne pas tomber dans les écueils dangereux qui caractérisent cet exercice.
Le principe de ce genre de rédaction est en effet d'être seul maître à bord et donc de pouvoir imposer sa volonté pour façonner le monde sans partage de compétences, ne s'embarrassant pas des turpitudes de la réalité. En décrivant sa société idéale, on n'a pas besoin de se préoccuper des instances préexistantes de la société qui en régissent le fonctionnement et donc pas besoin de s'encombrer des moyens de transitions qui serviraient à atteindre cette perfection. La description d'une société idéale tient en réalité bien plus d'une forme de créationnisme que d'un projet politique et n'est rien de plus qu'une utopie plus ou moins belle, plus ou moins attirante ou terrifiante...
Ainsi lorsque Platon écrivait la République, Cyrano de Bergerac Les états et empires de la Lune et du Soleil ou lorsque de nos jours un sociologue décrit un idéal type servant de base à ses théories ils ont conscience -du moins je l'espère- que leur description est celle de quelque chose d'impossible qui n'existe pas et ne saurait exister dans un contexte qui leur est contemporain.

C'est pour cela, entre autre, que je ne me suis jamais réclamé du marxisme et que je nie être anarchiste ; guidés par l'une des utopies, sinon l'utopie la plus magnifique jamais imaginée par un homme, les anarchistes et les marxistes ont tenté de mettre au point des théories diverses sur le moyen d'atteindre la dite utopie -lorsqu'ils ne tentaient pas de la mettre directement en pratique- et s'y sont proprement cassé les dents et la détermination. A cet échec deux choses : la première est qu'ils espéraient pouvoir par une simple révolution réduire à néant tous les vestiges du passé et du présent de leur monde pour établir leur idéal à la manière du tour de passe-passe auquel je m'apprête ici à me livrer grâce au statut de divin partiel que confère le rang d'écrivain (pour peu qu'on puisse me qualifier par ce titre pompeux), l'autre chose est qu'ils ont cherché dans leurs théories de transitions des voies qui dans leur rejet complet du système ne menaient qu'à son inversion (créant de fait non une société nouvelle mais un négatif photographique de l'ancienne) ou à une mutation vers les pires excès imaginables qui n'aboutiraient jamais à rien de durable que ce soit à court, moyen ou long terme.

Pour cette raison je ne suis ni anarchiste ni marxiste et je me suis fixé pour ambition (et là je suis prétentieux, voire présomptueux) de créer un communisme nouveau, résolument moderne et tourné vers l'avenir, mais surtout réaliste. Ce communisme nouveau aura certes une utopie, un idéal que je vais d'ailleurs décrire ici sous peu, mais ne devra jamais perdre de vue qu'elle est impossible à réaliser en l'état et devra passer par maints méandres avant de seulement commencer à espérer voir le jour, et ceci n'arrivera sans doute jamais de mon vivant. Ce communisme sera pur et inaliénable, refusant de se corrompre avec cette fausse gauche progressiste qui a depuis longtemps renié les véritables fondements du socialisme, et refusant enfin d'exister muré dans une coquille ouverte sur le seul passé comme le fait malheureusement le « communisme » actuel incapable de tourner la page et d'oublier totalement 1917, 1936, 1945 et toutes ces autres dates sans valeur qui ont marqué son histoire chargée de tant de sang et de larmes pour si peu, je le crains, de socialisme réel...
Parce que des individus, permanents syndicaux depuis des années, se permettent de vouloir apprendre la vie et la lutte aux jeunes générations qui n'auraient pas à militer s'ils avaient été capables de mener leurs revendications à bien et pour d'autres expériences encore, j'ai perdu la majorité du crédit que j'avais jamais pu accorder aux « vétérans » ainsi que la moindre envie de me fondre dans l'une des idéologies nombreuses qu'on a essayé et qu'on essaye encore d'imposer à mon esprit. Comprenez bien ces dernières lignes ; je ne prétends pas être meilleur que ces gens-là mais je sais reconnaître des erreurs quand j'en vois et plus encore des hommes aveuglés par la croyance fervente dans leurs convictions or je me refuse à perpétuer les erreurs du passé, surtout quand je vois ce à quoi elles ont conduit. Il se peut que j'échoue dans mon entreprise. Plus, il se peut que mon rejet de la société dans laquelle j'ai grandi n'ait pas été pris dans toute sa mesure et que je n'ai en fait pas su prendre le recul suffisant ; auquel cas je peux très bien être d'or et déjà plonger dans une nouvelle erreur de tentative socialiste, mais cela pourra au moins servir au prochain à avoir le courage de tenter de faire avancer le monde vers l'avenir en lui fournissant une autre des nombreuses pistes à ne pas suivre. Je n'ai donc aucune raison de ne pas poursuivre. Ceux qui me connaissent bien et qui connaissent vraiment ma vie (malheureusement trop peu nombreux) sauront pourquoi j'ai pu garder une dent contre telle ou telle organisation, contre certains comportements, certains agissements et les personnes défendant ces pratiques. Pour tous les autres qui ne me connaissent que peu il vous suffit de retenir ceci qui ne sera jamais perdu en particulier si vous ne l'appliquer pas qu'à moi mais à l'ensemble des êtres humains morts, vivants ou à naître : Je suis subjectif, mon vécu a influencé mes convictions et la construction de ma pensée plus encore que l'éducation que j'ai pu recevoir et comme tout homme j'ai une ambition, une raison d'écrire ces lignes ; gardez toujours un esprit critique et attentif lorsque vous lirez ce que je vais faire suivre, et si possible pour chaque chose de votre vie jusqu'à la fin de vos jour après cette lecture si vous ne le faisiez pas avant.
En effet, je ne suis pas un théoricien « pur et parfait » isolé dans sa tour d'ivoire mais un militant de terrain et c'est aussi pour cela que j'espère être capable de comprendre le monde et d'en élaborer de nouveaux mécanismes, après avoir observé ceux déjà existants au cours de mes quelques décennies d'existence. Comme tout homme, j'ai une famille particulière, une histoire et des attaches particulières, j'ai grandi dans une société bien précise à un certain moment de l'histoire et tout ceci ne saurait être détaché de l'analyse de mes convictions. Je partage ainsi avec beaucoup de mes contemporains l'immense pauvreté qu'est l'inculture, et j'imagine sans mal que la pensée que j'ai cherché à construire seul et sans aide a déjà été construite par le passé par quelque penseur dont j'ignore encore aujourd'hui l'œuvre ou pire l'existence même et que la connaissance d'autres auteurs me seraient d'une aide précieuse pour la rendre toujours plus solide et cohérente pour un jour devenir un ciment assez solide pour souder les fondations d'une nouvelle société.

Revenons à l'utopie la plus inabordable, celle ignorant l'Histoire et la société civile contemporaine, celle qui plus que tout autre n'aboutira jamais. Si le monde était parfait, ma société idéale serait une société sans classe. Il n'y aurait plus de distinctions de « classes sociales » car la société aura pris conscience du statut de simple animal de l'être humain, ainsi que l'innocence de tout être dans le fait de venir au monde. Ainsi parce qu'ils ne seraient pas/plus considérés comme coupables de leur naissance, les individus recevraient de droit tout ce qui est indispensable à leur survie. « A chacun selon ses besoins », chacun recevrait donc de la société de la nourriture et de l'eau car on ne peut vivre sans, des soins parce qu'on ne peut prétendre vouloir la vie d'autrui pour l'abandonner à son sort quand la maladie frappe, un toit pour être protégé des intempérie car on ne peut vivre sans abri contre la dangerosité du monde. Enfin, chacun apprendrait tout au long de son existence. On recevrait une éducation jusqu'à l'adolescence vide de toute influence morale ou idéologique et on laisserait aux enfants la joie de profiter de leur jeunesse et de découvrir le monde par eux-mêmes afin que rien ne nuise à leur curiosité et qu'ils puissent construire leur intellect sans contrainte limitante. On apprendrait à partir de l'adolescence les différentes manières de pensées, les philosophies et surtout l'esprit critique que l'on encouragerait en même temps que la capacité à réfléchir par soi-même et pas en réaction aux suggestions d'autrui. Une fois atteint les 20 ans, les gens auraient donc tous un bagage intellectuel leur permettant de s'ouvrir sur le monde et à même de les inciter à continuer à étudier tout au long de leur vie, cherchant l'accomplissement de soi non pas dans un travail abrutissant et sans autre perspective que gagner de quoi vivre mais dans l'épanouissement de l'esprit et de la pensée et tout ce qui pourrait passionner les individus.
La société de ces humains ci aurait une structure centralisée importante rassemblant tous les moyens nécessaire à répartir de manière égale toutes les fonctions vitales dues à la population et chargée de fournir une éducation semblable pour tous où que l'on ait pu grandir. Cette structure centralisée, toutefois, ne serait qu'une coordination entre des communautés locales restreintes [par le nombre d'habitants et/ou la superficie] souveraines dont les représentants dans l'organe central de gestion de l'état seraient élus en démocratie directe par les assemblées générales de chaque communauté. Ces assemblées générales, loin de n'être que des instances de vote, seraient des lieux de rassemblement et d'échanges au sein desquels les membres échangeraient leurs convictions politiques et leurs idées ; les représentants ne pourraient pas tromper ceux qui les auront choisi parce qu'une telle trahison leur vaudrait une destitution immédiate et possiblement une expulsion hors de la communauté qu'ils auraient spolié par leurs actes indignes. Les criminels, parce qu'il existera toujours une part incompressible de criminalité, seront combattus par des milices responsables devant les assemblées populaires et constituées par des membres de la communauté. Mais ces milices servant surtout à « servir et protéger » comme devraient en théorie toutes les polices du monde, le crime serait surtout combattu par des mesures sensées le rendre inattractif. Par exemple l'abolition de la propriété privée mettant fin à tout intérêt dans le vol, les voleurs se réduiront aux seuls kleptomanes dont la pathologie serait soignée correctement et pas jetés dans des prisons.
L'économie capitaliste n'existerait pas.
Toutes les productions seraient centralisées au sein des assemblées et échangées entre les communes selon les besoins de la population, sans poursuivre les intérêts marchands d'augmentation de la taille des marchés. Si toutes les fonctions vitales seraient centralisées et nationalisées et que ceux occupant ces fonctions auraient le statut de fonctionnaire et devraient nourrir, soigner, etc l'ensemble de la société, les autres resteraient entre les mains des travailleurs qui seraient soit membres d'une entreprise en autogestion soit des artisans travaillant seuls et détenteurs de leurs moyens de production. La propriété privée serait un droit non sur des critères capitalistes mais de mérite et de besoin ; ainsi les travailleurs seraient détenteur de leurs outils et lieu de production, les parents du logement dans lequel ils élèvent leurs enfants et nul ne pourrait prétendre posséder ce qui reviendrait de droit à ceux l'ayant créé de leurs mains ou ceux en ayant un usage régulier. Cette forme de propriété privé dénuée de toute exploitation de l'Homme par l'Homme permettrait de maintenir les individus dans une société où le mérite personnel pour les actions accomplies et la participation à répondre aux besoins de la communauté seraient reconnu de même que la contribution à l'épanouissement de la communauté en répandant la culture, l'art.

Je pourrai continuer ainsi un petit tableau d'Épinal et même développer plusieurs points jusqu'à les rendre presque crédibles mais ça ne constituerait pas quelque chose de plus utile pour autant. Car si l'idée y est, je ne perds pas de vue que ce rêve comporte plusieurs erreurs par rapport à la société d'aujourd'hui. La propriété privée telle qu'elle se maintiendrait ici n'aboutit pas à une reproduction de la société capitaliste en raison de l'a disparition du rapport marchand entre les individus et parce que la production elle-même est centralisée bien qu'elle demeure possession de ceux qui la crée, mais aucun de ces deux critères n'existe aujourd'hui.
Bref. Plutôt que s'appesantir sur cette description vaporeuse revenons au plus concret et à une évolution « réaliste » et qu'un dirigeant pourrait accomplir. Bien que je sois internationaliste, pour commencer, je ne parlerai ici que des possibilités de celui, celle ou ceux qui prendront les rênes du pouvoir en France parce que je ne pense pas à l'opportunité d'une révolution internationale avant un long moment et que si par un incroyable destin des révolutionnaires prenaient la tête du pays ils n'auraient guère la capacité de s'occuper de l'extérieur dont je ne parlerai pas ou peu d'abord parce que je connais trop mal « l'extérieur » et la multitude de particularités locales qu'il contient et ensuite parce que je n'aurai pas, moi, la prétention d'apprendre à mes camarades étrangers comment ils sont sensés lutter et agir pour leurs intérêts.
En France donc, un dirigeant qui agirait selon mon idéal pourrait de manière très réaliste agir sur de nombreux fronts que je vais développer ici et avec un souci toujours présent et à ne pas perdre de vue, surtout pour tous ceux qui seraient tenter de me dire que c'est déraisonnable ou « irréaliste » dans le monde : Je souhaite la fin du capitalisme donc si mes actions finissent par aboutir à une situation qui dans un contexte capitaliste est inepte ce n'est pas une erreur de ma part ou une preuve de mes fautes mais quelque chose de parfaitement normal, le contraire signifiant même une trahison de ma part aux idéaux qui sont les miens. Il s'agit de prendre le capitalisme dans les pièges qu'il a lui-même tendu, de prendre le contre-pieds de tout ce qui fait son fonctionnement normal et de détourner ses règles à notre profit. Il n'y a pas d'hésitation à avoir à ne pas respecter les règles qui n'ont jamais été les nôtres et à gagner en trichant à ce jeu qui pour nous n'en est pas un ; les règles telles qu'on voudrait nous les faire respecter n'ont pas été crée par nous et pas faites pour qu'on puisse un jour vaincre à leur encontre, alors changeons les règles. Les « communistes traditionnels » se refusent à utiliser l'outil capitaliste pour le pousser à sa propre chute, je compte moi le corrompre au plus profond de lui-même. J'espère que l'on y verra pas de ma part une trahison ou de la cogestion, il s'agit juste de se servir du seul outil que les riches ont créé de leurs mains contre eux-mêmes comme ils utilisent les outils produits par les travailleurs pour asservir ces derniers et s'enrichir toujours davantage. Et cela je n'en doute pas ne pourra vraiment fonctionner qu'en ayant non une image de dangereux terroriste gauchiste fou et déraisonnable comme c'est traditionnellement le cas mais en ayant une image d'individu responsable auquel on peut se fier et qui ne cherche pas le déchaînement de violence à tout prix (à ceux qui m'aiment : si je finis par succomber à la cogestion ou par me décourager et renoncer à cette lutte sur la ligne ténue entre jaune et rouge, débarrassez vous de moi j'espère ne jamais me voir traître). En France, donc :

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Politiques extérieures :
Vis-à-vis de l'extérieur plusieurs combats sont à mener, et comme pour toute lutte difficile et de longue haleine il faut avoir des alliés.
Déjà, il s'agit de prendre le contrepieds du néocolonialisme de la majorité des « pays occidentaux ». Cela passe par plusieurs point importants. Remplacer le commerce des armes avec nos partenaires par l'implantation dans ces pays des entreprises de services publiques là-bas afin d'offrir de rénover l'ensemble des infrastructures de ces pays en échange de ce que cet allié peut fournir dont nous manquerions (le tout en traquant et se débarrassant de la corruption) en encourageant tous nos alliés à nationaliser intégralement toutes leurs ressources naturelles. Cette sorte d'action aurait pour effet de solidifier le développement de ces pays amis en assurant à la population locale des réseaux de communication et de transports, d'eau et d'électricité efficaces qui permettraient au niveau de vie de s'élever et aux activités d'être plus efficaces et sur tout en baissant les coûts (ne pas perdre 50% de l'énergie qu'on achète en chemin est toujours un plus). Les échanges entre ces pays amis et nous en sortiraient renforcer et ces accords seraient bénéfiques aux deux parties alors qu'aujourd'hui les populations des « pays partenaires » ne profitent que rarement dans leur ensemble des accords que leur pays ont avec la France (et je ne parle même pas des cas de corruption) qui fonctionnent selon des principes capitalistes d'acquisition de marché (comme total qui fait des accords pour s'approprier le pétrole de tel ou tel pays, sans que la population en profite). Ceci marchera d'autant mieux si les entreprises françaises concernées sont publiques... l'état n'ayant pas à composer avec des intérêts privés.
Un autre point important est d'encourager tous les pays à nationaliser leurs ressources pour affaiblir les autres pays capitalistes du « Nord » économique et rendre aux peuples les richesses qui leur reviennent de droit.
Dans la lutte pour la souveraineté populaire, l'état doit se séparer des injonctions capitalistes extérieures. Pour cela il faut refuser de reconnaître la légitimité des cours de « justice » internationales de l'OMC afin d'empêcher qu'une entreprise privée ne puisse exiger quoi que ce soit de tout un peuple souverain chez lui. Ceci entrainera à n'en pas douter des tensions et il faudra des dirigeant politiques avec suffisamment de poigne pour entretenir un rapport de force avec les instances internationales. Le poids énorme de la France dans les investissements à l'étranger mondiaux (souvent 1er pays au monde pour l'importance de ses fonds d'investissement), son poids dans l'économie mondiale (dans les 10ers PIB mondiaux) et sa situation de carrefour géographique en Europe en fait un acteur trop important pour que les puissances capitalistes du monde puissent empêcher la France de suivre au moins en partie ses propres règles. Outre cette opposition aux règles de l'OMC il faudrait fournir du soutien à tous les pays amis en difficulté qui ne peuvent s'en tirer sans se soumettre aux exigences du FMI qui se caractérisent par un recours au néolibéralisme le plus sauvage (voir le « superbe » résultat obtenu avec la Russie suite à la crise des années 90 entre autres). Les relations ainsi tissées permettraient de rendre peu à peu les pays en développement indépendant vis-à-vis de l'économie capitaliste mondiale et de son fonctionnement voué au maintien de la supériorité des pays déjà développés en plus de permettre aux pays partenaires de développer une économie viable et non à genou et gérée pour et par des intérêts privés étrangers. En Europe, il faudra exiger une reconstruction totale de la PAC et prôner la rénovation des infrastructures européennes. La monoculture intensive est une calamité pour les sols et sous-sols, alors que les terres arables sont un patrimoine inestimable (surtout dans un monde ou la population mondiale ne cesse de monter), et a entrainé les agriculteurs dans un cercle sans fin de dépendance par rapport aux firmes de chimie américaines, allemandes, etc et d'appauvrissement à cause des dettes contractées pour se procurer les semences, les engrais, les machines...
Les peuples européens sont sinon dépendants de ressources dont de grandes quantités sont perdues ou gaspillées ; la remise à niveau de toutes les régions des nouveaux entrants en Europe assurera à ces pays un rattrapage économique plus rapide et facilitera l'uniformisation sociale en Europe (accès aux soins, à l'eau courante y compris en milieu rural, etc).
Vis à vis de l'ONU il faudrait s'appuyer dessus mais réclamer des réformes dans son fonctionnement, quitte à finir par proposer la création d'une nouvelle organisation internationale qui ne soit pas soumise aux désirs de quelques pays puissants qui soutiennent des résolutions quand ça les arrange et qui les bloquent lorsqu'elles les dérangent sans que les petits pays ne puisse émettre leur avis.

Politiques intérieures :
En France même, les choses à faire touchent bien entendu tous les domaines, quoi de plus normal lorsqu'on veut changer de société. Pour des raisons de facilité, je vais parler des différents plan en suivant quelque peu les noms des ministères existant même si cette façon arbitraire de procéder néglige les liens qui existent évidemment entre les actions menées dans les différents domaines de l'état, le rapport entre entre ces actions et les effets qu'elles entrainent sur d'autres domaines.

Défense: Un état français idéal serait pacifiste, mais un pays qui se veut en transition vers le socialisme doit être capable de se défendre contre les agressions du système capitaliste. Le ministère de la défense continuerait donc d'exister mais l'armée française ne se contentera d'agir dans le monde que part ses seuls mandats de l'ONU et/mais aucun mandat qui aurait un objectif capitaliste, tel un déploiement pour empêcher les rebelles d'une région de se libérer d'une dictature et de répartir plus équitablement les richesses. Hormis ces actions dans le cadre de l'ONU l'armée (qui n'aura pas grand chose à faire) sera incorporée unité par unité dans les différents lieux du territoire pour assurer de l'activité dans les différents espaces et profiter des cadres d'entrainement offerts par les particularités du territoire... le ministère devra assurer plus efficacement la reconversion de ses personnels militaires.
L'armée offrant un cadre bien structuré et à l'organisation déjà bien en place et fonctionnelle à l'échelle nationale, le génie servira de cadre pour la création du service civile obligatoire, qui consistera en une période déterminée (je penche pour 2 ou 3 ans) pendant laquelle tous les jeunes gens du pays devront fournir au pays leur force de travail afin d'accomplir pour la France les grands travaux dans lesquels elle devra se lancer. Plus souple que le service militaire, ce service civile pourra se faire n'importe quand de 16 à 35 ans (16 ans étant la fin de l'enseignement obligatoire actuel) afin d'éviter qu'il ne constitue une gêne pour la poursuite d'études. Ce service permettra d'obtenir les bienfaits du service militaire en accomplissant quelque chose de beaucoup plus utile que fournir un contingent incompétent au combat ; Le service civile supprimera plusieurs points négatifs du fonctionnement français en faisant d'une pierre plusieurs coups. Le chômage des jeunes sera ainsi diminué, et au sortir du service civil obligatoire ils auront tous une expérience professionnelle (et la formation pour cette tâche). Ceci permettra aussi de limiter le problème des stages qui sont un moyen fréquent d'exploiter les jeunes tout en les sous-payant. En plus d'accomplir des tâches d'intérêt national et de recevoir une formation professionnelle dans un domaine choisi, les jeunes gens rencontreront l'ensemble de l'éventail de leurs concitoyens (mettant fin à l'isolement au sein de leur seule classe sociale) et gagneront des salaires décents qui auront l'utilité de montrer à ceux issus des milieux défavorisés qu'en rendant service à l'état et à la société ils peuvent fournir à leur famille de quoi vivre dignement sans avoir à recourir à la délinquance.
De plus, le cadre offert par le génie ne sera pas soumis à des situations locales et permettra de déployer une force de travail conséquente là où l'état en aura besoin lorsqu'il en aura besoin sans avoir à se préoccuper des intérêts et des problèmes des entreprises privées dont dépend à l'heure actuelle l'état pour les grands travaux nationaux qu'il peut avoir à accomplir.

Santé : Pour la santé, le principe d'accès aux soins pour tous devra être rappelé et pour cela plusieurs changements doivent avoir lieu. Le trou de la sécurité sociale finance aujourd'hui les bénéfices des entreprises pharmaceutiques ; les médicaments évalués de types supérieurs à 3 devront n'être systématiquement pas ou plus remboursés, et seuls les médicaments des types 1 à 2 et ceux dont les brevets ne sont plus en vigueur devront être remboursés (cette fois intégralement). Les médicaments des types 1 à 2 sont ceux qui représentent une innovation réelle dans la qualité de la lutte contre les maladies, les types plus élevé correspondant à des innovations moins grandes voire inexistantes ou à la présence d'effets secondaire dangereux. Si ces médicaments et ceux tombés dans le domaine des génériques (et donc au coût très faible par rapport au prix des nouveaux médicaments) sont les seuls à être remboursés les dépenses de la sécurité sociale seront moindres et il sera de nouveau possible pour les français d'être soignés correctement sans se ruiner et sans que la caisse publique ne soit pillée par des entreprises publiques qui n'ont d'intérêts que leurs profits.
Mon gouvernement idéal abrogerait la loi Bachelot qui fait des hôpitaux publiques des entreprises privées pouvant faire faillite, autoriserait les études sur les cellules souches et leur culture pour le clonage thérapeutique. L'état financerait des recherches dans les domaines de santé d'avenir (tel que la production de sang de synthèse pour ne plus dépendre des dons de sang ou d'organes de synthèse pour palier au manque de dons d'organes).
L'euthanasie sera légalisée pour mettre fin à ces existences de tortures que la société actuel veut contraindre à subsister et permettre aux malades incurables de disposer d'eux-mêmes.

Agriculture, ressources et espaces naturels: La France dispose surtout de 2 ressources précieuses, l'eau et des terres arables parmi les plus riches de toute l'Europe. L'objectif est de préserver au mieux ces ressources et de faire en sorte qu'elles ne soient pas gâchées et gaspillées. Pour ce faire, l'état devrait inciter à mettre fin à la monoculture intensive, à l'appauvrissement et à l'empoisonnement des sols. Des systèmes d'échanges seront créés entre les exploitations agricoles et les communes afin de valoriser une ressource négligée : les déchets organiques urbains et ruraux des communes. Si les habitants peuvent faire du compost, les nombreuses bennes de feuilles mortes et de branchage des villes et villages (surtout les « villes fleuries ») peut représenter une source de revenus pour ces communes et servir d'engrais bio pour les exploitations agricoles. En se décomposant, le bois mort déchiqueté et répandu sur un champ et les feuilles mortes dégagent de la chaleur et protègent les graines semées du gel. Une fois décomposés ces composés enrichissent en plus le sol et jouent le rôle d'engrais. De la même manière, la protection et le respect de l'environnement ne peut mener qu'à une amélioration des systèmes agraires. Par exemple une colonie de chauve-souris installée près d'un champ peut se nourrir chaque nuit de plusieurs centaines de kilos d'insectes et permet de sérieuses économies en insecticides et autres pesticides. Il faudra aussi promouvoir le retour à des espèces traditionnelles de végétaux, car le fonctionnement moderne de l'agriculture capitaliste est une menace pour les revenus des agriculteurs. Les variétés à haut rendement sont des semences modifiées (mais pas des OGM) stériles qui doivent être intégralement rachetées à des firmes d'agro-chimie pour chaque récolte, qui épuisent les sols très vite et qui sont très sensibles aux maladies et parasites. Les coûts pour les cultivateurs sont donc très élevés et presque incompressibles même si le rendement est maximum. Les OGM en air libre seront strictement interdits.
Pour l'eau, une rénovation complète du réseau de distribution serait mise en chantier afin de diminuer la consommation et de diminuer les pollutions de l'eau le plus possible.
La possession d'un terrain sera dissociée de la possession des espaces naturels sur ces terrains qui seront nationalisés. La chasse à courre sera strictement interdite parce que les autres animaux ne sont pas des jouets entre les mains de l'humanité mais des créatures vivantes et qui ont le droit de le rester sans être menacées par individus qui les tuent juste pour se divertir ; cette activité est en plus particulièrement néfaste à l'environnement car le passage des chiens et des chevaux des « chasseurs » effraie suffisamment les animaux des environs pour qu'ils finissent par quitter la région et saccage les plantes, détruisant les arbres et arbustes les plus jeunes et fragiles avant qu'ils ne se soient développés.
Des crimes et délits contre l'environnement seront institués et concerneront tout atteinte volontaire à l'environnement avec ou sans préméditation ayant une impact écologique, sanitaire ou économique notable. Ce statut concernera aussi les actes de cette nature dont les effets sont encore présents aujourd'hui et cette sorte de crime ou délit ne sera pas sujet à prescription.

Urbanisme, aménagement du territoire : Sur la question de l'urbanisme, il faudra changer radicalement les normes actuelles afin de mettre fin à « l'entre-soi » qui caractérise le tissu résidentiel et établir des plans lors des grands travaux qui auront lieu pour que partout toutes les classes de la sociétés vivent mélangées et soient confrontées les unes aux autres. Il y aura rapidement une diminution des préjugés, images d'Épinal et autres fantasme sur les autres catégories de personnes dont l'une des principales cause est la tendance de plus en plus marquée pour les pauvres et les riches à vivre dans des quartiers particuliers refermés sur eux-mêmes. Ce changement de fonctionnement se fera lors de grands plans de construction partout sur le territoire français. Ces constructions partiront du constat simple que beaucoup de gens sont sans logis ou logés dans des taudis insalubres. Les campagnes de destruction/reconstruction et de réhabilitation auront pour objectif ambitieux de faire en sorte qu'il n'y ai plus en France aucun mal logé ou sans logis, et toutes les nouvelles constructions respecteront des normes drastiques en termes énergétiques, permettant ainsi aux familles à bas revenus de vivre dans des foyer où les consommations en eaux en électricité et en chauffage seront réduites au maximum.
Pour aménager le territoire, les équipements seront rendus aux zones rurales et les services publiques restaurés. Les réseaux de transports en commun devront peu à peu s'étendre à l'ensemble des communes de France afin de permettre aux campagnes de rester vivantes et de se développer.
Les administrations départementales et régionales devront être mises sur le même plan et hiérarchisées afin de faciliter les missions d'aménagement et de mettre fin aux doublons qui existent dans toutes les administrations partout sur le territoire.

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Éducation et enseignement : Le point de l'éducation est difficile parce que l'état ne peut changer l'éducation si les parents ne changent pas aussi. Il faudrait rendre leur liberté aux enfants et leur laisser l'opportunité de n'être pas en continu sous la surveillance des adultes. Parce que la curiosité, et donc l'intelligence, s'éveille plus facilement si on a l'opportunité de découvrir le monde par soi-même, parce que les enfants ont besoin de se dépenser et d'agir, il faudra assouplir les réglementation en milieu scolaire qui de plus en plus tendent à changer les écoles en lieu de rétention et à chercher à faire des enfants des statues de cire.
Parce que les écoles maternelles et primaires sont une période ou se constitue les défenses immunitaires et que les enfants ne sont pas en sucre, il faudrait lever les interdictions tel que la présence d'un bac à sable dans une cour d'école ou encore la présence d'arbres.
Il faudrait changer le système d'évaluation des élèves tout au long de leur scolarité, le principe de notation actuel consistant en une évaluation des personnes sans valeur ni sens réel.
Dès le secondaire, l'enseignement devra être critique et pousser les élèves à développer leurs propres réflexions au lieu d'apprendre comme aujourd'hui à répéter les schémas de raisonnement qu'on leur apprend sans remettre en question ceux qui en ont établi les règles.
Les lois Pécresse et Darkos seront abrogées, de même que toutes les lois encadrant le processus de Bologne. Le cadre national des diplômes sera restauré afin qu'un même diplôme ait la même valeur sur tout le territoire quel que soit l'établissement dont il est issu.
Le caractère collégiale de la recherche pour l'ensemble de la société ne peut passer que par l'absence totale de concurrence entre les universités et son efficacité ne peut passer que par un financement nationale équitablement réparti, contrairement à la situation actuelle où quelques universités de renom captent à elles seules l'immense majorité des financements alors que la majorité a des difficulté à entretenir ses locaux et à payer son personnel ; les établissements tels le CNRS recevront du matériel de pointe et l'état fera en sorte qu'ils conservent leur caractère pluridisciplinaire et leur statut d'avant-garde dans la recherche mondiale.

Intérieur, judiciaire et administration publique : Du point de vue des lois, le caractère élémentaire de la présomption d'innocence devra être rappelé et les détentions provisoires devront être limitées aux minimum le plus strict. Parce que les luttes doivent s'auto-organiser et qu'on ne peut prendre des décisions « pour quelqu'un » sur sa propre existence sans lui demander son avis en partant du principe qu'on le sait mieux, la législation interdisant le port du voile sera supprimée. La Laïcité sera affirmée par non par l'interdiction des croyances mais par l'interdiction du prosélytisme dans les lieux et la voie publique. Les signes religieux, s'ils ne sont pas accompagnés d'une démarche de propagation d'une foi quelconque ne sont pas des actes de prosélytisme. Dans le même souci de laïcité, le concordat encore en vigueur en Alsace et en Moselle ainsi que dans plusieurs territoires d'outre-mer sera supprimé pour que le régime laïc français soit identique partout.
Parce qu'il appartient à chacun de décider de sa vie et que la sphère privée ne concerne pas l'état, parce que dénué de toute religion l'état n'accorde aucune importance aux sexes et qu'absolument tous les citoyens sont égaux en droit, le mariage civil des homosexuels sera légalisé ainsi que l'adoption par des couples homosexuels.
Tous les fichiers liberticides injustifiés seront détruits et les lois qui les instauraient abrogées et les lois liberticides concernant les habitudes individuelles des citoyens tel que le port de la capuche seront supprimées.
Il faudra rendre à la police son caractère préventif et mettre fin à la répression aveugle lancée contre des groupes discriminés sans la moindre raison. La police interne aura toute latitude pour limoger tout agent des forces de l'ordre rendu coupable d'acte raciste, sexiste, violent de quelque manière injustifiée que ce soit à l'encontre d'un individu. Les forces de polices verront leurs effectifs augmenter pour la traque des fraude fiscales et à la sécurité sociale.
Les sans-papiers seront massivement régularisés, les centres de rétention fermés et les expulsions stoppées. La loi contre le travail au noir ne punira plus que l'employeur et ce avec des peines plus lourdes afin que le non respect des codes du travail par la « délocalisation intérieure » ne perdure plus.
Tout délit ou crime à caractère fiscale, financier, économique ou environnemental concernant une organisation, un groupe, une personne ou une entreprise pourra avoir comme peine la saisie et/ou la nationalisation et tous les biens, meubles et immeubles ainsi que les liquidités du coupable.

Administrativement le cumul des mandats, selon les principes de séparation des pouvoir exécutifs, législatifs et judiciaires, sera strictement interdit. Le caractère cumulatif des traitements, des indemnités ministérielles et parlementaires sera aboli et les salaires du gouvernement et du président de la république seront basés sur le SMIC.
L'ensemble des administrations seront mises en connexions au sein des ministères et entre eux afin de faciliter les communications et prises de décisions, et l'ensemble des procédures à tous les niveaux dans toutes les administrations publiques seront simplifiées afin de limiter les coûts, les délais et la difficulté à accéder aux services de l'état. Tous les postes ainsi libérés seront transférés vers les postes vacants des autres services.

Économique et financier: Sur le plan de l'économie et des finances, il faudra d'abord restaurer le caractère équitable des revenus de l'état en diminuant les TVA, en supprimant les boucliers et cadeaux fiscaux fait aux plus riches et en rétablissant l'ISF. Les délits de fuite fiscale verront leurs peines augmenter.
Les exemptions de cotisations sociales accordées aux entreprises seront levées, et si cela entraîne la faillite des entreprises elles seront remplacées par un allègement de taxe foncière.
L'état s'ouvrira un accès aux paradis fiscaux des îles anglo-normandes et de Monaco afin d'empêcher les fraudes.
L'état prendra part à l'économie capitaliste en créant une banque publique dont tous les services de base seront gratuits. Le monopole d'état sera décrété dans les secteurs stratégiques des communications, des transports, de l'énergie, de l'armement.
L'état viendra en aide aux entreprises en difficulté en entrant dans leur capital.


Cela fait déjà pas mal de choses à faire et j'en ai pourtant sans doute oublié. Bonne lecture !

Je pense qu'avec de l'éléctro, du pâté et tout ce que Crow a dit, on a déjà de quoi faire pour l'utopie.
Allons-y maintenant ! Je me charge du pâté, tu fais ce que t'as dit.

Hep Alexei ! ça veut dire quoi ta nouvelle signature en grec ?

Tremayne Crow a écrit:

Hep Alexei ! ça veut dire quoi ta nouvelle signature en grec ?

C'est du russe...
C'est une phrase d'un philosophe de mes amis : "Tout de manière, c'est tous des enculés." Enfin à peu de choses près.

t'façon c'est pareil ! C'est rien qu'des étrangers !

J'ai du mal à différencier les alphabets cyrilliques et grecs... ce sont des choses qui arrivent quand on a abandonné les sciences "dures" depuis un moment.

Le latin c'est mieux ! Pis si toutes les femmes parlaient comme les latines...

C'est surtout que mon russe en italique ressemble à du grec... Mais n'empêche que le russe c'est vachement sensuel comme langue. Y a qu'a voir le Camarade Staline ! N'est-ce pas là tout le charme discret de la bourgoisie du prolétariat soviétique ?

C'est le charme flamboyant et rougeoyant de la Nomenklatura Soviétique...

J'ai regardé une série assez bien foutue, sur Arte, l'autre soir (c'est tous les samedis apparemment) qui parle de la course aux armement et à l'espace, pendant la guerre froide, à travers les travaux du Russe qui a envoyé le premier Sputnik et de l'ex nazi directeur de la Nasa Von Braun.

C'est vraiment super. Je ne sais pas si vous l'avez regardé... Le premier épisode s'arrête au moment où les russes baisent la gueule à Von Braun (lâche par l'administration américaine qui incitent ses ingénieurs à aller bosser dans le privé pour ne plus avoir à les financer...) en mettant Sputnik en orbite...

L'histoire est extra et à ce moment là, les russes étaient vachement en avance, alors que les américains avaient les meilleurs ingénieurs allemands mais qu'ils n'avaient pas su leur donner les subventions publiques nécessaires à l'accomplissement de leurs travaux... Samedi prochain, ils passent la suite... L'envoie des hommes dans l'espace... puis la course à la lune...

En outre la vie de cet ingénieur russe est très intéressante. Il a été victime des purges staliniennes, dénoncé par un camarade qui voulait lui piquer sa place ! Puis il a été réintégré à la faveur de la guerre... Là c'est lui qui a été envoyé pour occuper les locaux des V1 et V2... et pour récupérer les ingénieurs allemands... De là il a formé un bureau d'étude et a mis au point les meilleurs fusées au monde... Mais l'ironie du sort, c'est qu'il a été obligé de collaborer, afin d'y parvenir, avec le mec qui l'avait dénoncé sous Staline car ce dernier était le meilleur motoriste de fusées de Russie... Vraiment passionnant comme histoire... Le comité central et Kroutchev étaient hyper exigent envers lui, à la limite du harcellement moral, et lui mettait une pression de dingue pour qu'il réussisse ses fusées... mais dans le même temps, ils aboulaient tous les crédits possibles... et donc il a réussi...

Pendant ce temps, Von Braun, aux états unis, n'avait aucun crédit de la part de l'état américain pour son équipe et en était venu à faire des émissions pour Walt Disney afin de financer ses programmes de recherche...

Réponse à la question posée:

Sang,feu,chaos,renaissance...et fraises..

Tout autre forme de monde me semble bien insipide face à nos errances et nos erreurs..

Comment ça,y vient de rentrer et y kasse l'ambiance??

Ben oué,c'était vachement bien,de pas etre en france et d'oublier qu'on vit dans un pays(monde) de faf dégénéres et consanguins..

Content de vous relire,fieffés coquins..

Tu te remonte tout seul le Germain !

J'ai jamais dit le contraire... C'était même l'essence de mon message...

Mais si tu veux, pour te faire plaisir, je vais te dire que c'est pas avec des fégnasses de fonctionnaires qu'on sera capable de fabriquer le vaisseau qui nous emmènera sur Mars, avant 2069, par Thor !

Les autres aussi... Faites plaisir au Germain en lui disant que les fonctionnaires ne sont tous que des sales fégnasses et qu'il fut supprimer le service publique, ce ramassi de planqués qui nous pompent tout notre fric à nous, honnètes travailleurs... Comme ça, notre frère Germain pourra défoncer la tronche du privé ! Faites-lui ce petit plaisir si vous aimez le Germain !